⊱ SECRETS, SECRETS !

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Et mince, je me sentais mal d’être mal. Je suis stupide quand même ? Mais j’en étais au point où je me demandais si mes hormones ne me rendaient pas plus faible. Non, je ne suis pas enceinte mais disons que je m’énervais pour rien. Non ? J’en avais l’impression tout en me disant que non mais j’étais blessée et je ne savais pas comment je réagissais quand je réagissais car j’étais toujours du genre à me taire. Et je l’écoutais, réellement mais j’avais du mal car il ne me disait rien que je ne sache pas. Je soupirais doucement. Il me disait que j’étais la seule personne intéressante mais enfin pas vraiment mais bon, c’était ça un peu. Je soupirais légèrement en posant mon regard sur lui. « Aidrian ! », soufflais-je d’une voix assez basse, presque un murmure. « Je… », je soupirais à nouveau en le regardant dans les yeux. « Je sais tout ça, je sais que tu m’aimes et que je suis importante mais… tu m’as menti et pourquoi tu as honte ? La prison, ce n’est pas honteux… pour toi mais pour lui sauf s’il y est par erreur… mais je ne comprends pas, tu ne m’expliques pas tout, pourquoi ? », demandais-je alors en le regardant et me relevant aussi. Je m’en voulais de vouloir encore le savoir mais j’en avais besoin. « Je ne peux pas être entièrement ta famille si j’ignore tout de toi, Aidrian… j’ai besoin de le savoir. Tu sais tout de moi. Tu sais comment ma mère est morte et comment mon père a retrouvé une femme ou même tout de ma sœur mais je ne sais rien de toi… je ne sais même pas comment ta mère est morte ou même si elle vit encore. Je sais juste qu’elle n’est plus là. Je ne sais rien et ça me perturbe car j’aimerais tout savoir. C’est ça l’amour. C’est tout vouloir de l’autre mais si tu ne remplis pas les pages de mon savoir sur l’homme que j’aime… », je soupirais doucement, m’étant un brin excitée dans mes mots alors que j’avais tournée en rond comme un poisson dans son bocal mais une fois le rond fini… je n’oubliais rien. « J’ai besoin de remplir les blancs, Aidrian… pour avoir confiance pleinement en toi. », soufflais-je doucement. « Et ne pas savoir que tu me caches des choses. Je ne veux pas être comme ça… je ne veux pas passer ma vie à t’interroger ! », je soufflais doucement en le regardant.

⊱ SECRETS, SECRETS !

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Parfois l’on ne sait jamais quoi dire quand vient le moment de la confidence. Les gens ne savent jamais comment réagir ou comment ils doivent réagir. L’écouter n’était surement pas facile pour moi car j’étais si jeune, je n’étais pas habituée à être la fille qui est là pour écouter les autres mais pour être écoutée et conseiller. Je n’avais tellement pas vécue beaucoup sauf la mort de ma mère et ma belle-mère insupportable. Je n’étais qu’un petit oiseau tombé de son nid dans le monde de Cendrillon en fait. Et là, je me disais que mon père ne m’avait jamais battu. Certes ma belle-mère m’avait battue psychologiquement parlant mais pas physiquement et sur le coup je lâchais sa main en reculant, me levant. Je ne savais pas quoi faire mais je tournais un peu en rond. Un peu comme si… enfin c’était la folie dans ma tête. Je me sentais mal à deux doigts de pleurer. J’avais cette douleur que je ne savais pas trop qualifier mais je m’en voulais de l’avoir un peu pousser ou même enfin je n’en savais rien mais c’était insupportable pour moi. « Je… », je soupirais doucement en le regardant. J’approchais doucement en posant un baiser sur ses lèvres, une sorte de baiser langoureux, un baiser d’au revoir avant e me retourner sans même le regarder et d’aller vers la porte. « Je suis désolée ! », lâchais-je alors en partant presque en courant sous la pluie. Je n’avais rien remarqué mais l’orage s’était dévoilé. Et oui, c’était la tempête des cœurs.

Dehors, l’orage battait encore son plein fouet. C’était un soir d’été alors que papa était allé à New-York pour les affaires. Je contemplais l’éclair en me souvenant de cette nuit ou j’étais sortie de cette maison. Je ne l’avais plus vu depuis. Les cours n’avaient pas commencés et j’étais fraichement revenue de Miami. J’étais partie pour m’éloigner de lui. J’avais peur qu’il ne veuille plus jamais me voir après ce que je lui avais fait. C’était stupide mais j’étais jeune et c’était mon premier amour. Agir stupidement c’était ce que je savais faire de mieux mais j’étais mal. Et cette femme me répétant qu’il ne me méritait pas de toute manière et que j’étais moche et un souillon me prenait réellement la tête. Je ne savais plus gérer ça, plus du tout. J’en étais un câble alors qu’elle était derrière moi avec son sourire sadique en me regardant. Elle caressait mes cheveux en haussant les épaules alors qu’elle penchait la tête. « Aucuns hommes ne voudra de toi, tes cheveux sont tellement hideux, comme de la paille. Ils ne sont pas doux et tellement… ta couleur ! Pourquoi tu es blonde ? », demandait-elle. Je soupirais doucement en haussant les épaules. « Fichez-moi la paix… », lâchais-je un brin agacée mais je n’en pouvais plus. Elle tirait un peu sur mes cheveux. « Parles-moi avec moins d’insolence… »,  lâchait-elle en me regardant. Je soupirais doucement en tournant le regarde vers elle tandis que je dégageais la main de ma chevelure. « Lâchez-moi ! », répétais-je. Elle avait été trop loin en osant me toucher… même si ce n’était que des cheveux. Je la poussais un peu alors qu’elle tombait sur le sol et je remontais directement à ma chambre. Mon cœur battait à vif allure et des larmes ruisselaient le long de ma joue tandis qu’elle remontait. En rogne. « Je vais dire à ton pére que tu m’as cherché si tu t’en vas. Tu ne reviendras plus jamais, crois-moi ! », je me tournais vers elle en haussant les épaules. « Je m’en fous, je n’en peux plus. Un père… devrait toujours protéger sa fille d’une garce… », lâchais-je d’un souffle en allant vers la sortir, une valise à la maison et cette boule de neige à l’autre. Oui, c’était tout ce que j’avais emportée, ayant dans ma valise aussi les souvenirs de ma mère et son pendentif autour du cou avec son alliance. Je marchais vers les escaliers suivies de cette affreuse femme qui m’y poussait légèrement. Voulant ne pas tomber pour sauver la boule qui aurait pu se tuer sur le sol, je me retenais. Me tordant le pied éprise d’une douleur me laissant échapper un cri alors que je finissais les quelques marches qui me donnait droit à la sortie de la villa. Marchant mais marchant difficilement sous la pluie et les tonnerres, je m’en retrouvais trempée du pied à la tête. Ma boule et une grosse valise avec moi. J’avais l’air bien ridicule dans ma nuisette d’ailleur. Non, je n’avais pas prise le temps de m’habiller. Et j’ignorais ou aller. Je marchais de rue en rue. Sans vraiment de but mais autour de la maison d’une personne. La sienne. Je n’osais pas, non pas du tout. Je me postais devant chez lui pendant 5 minutes sans bouger. Devant sa porte ensuite, n’osant sonner et alors qu’un éclair frappait au point de me faire sursauter, je me décidais. C’était ça ou mourir frapper par l’éclair ou une pneumonie. J’attendais alors qu’un porte s’ouvre, la sienne.

⊱ SECRETS, SECRETS !

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La vie est pleine de surprise, je ne m’étais pas attendue à ne plus le voir pendant un mois. Mais alors là, pas du tout. Je pensais tellement que nous finirions toute notre vie ensemble. Naïve. La vie est longue, longue. Elle peut vous surprendre. Je n’avais pas arrêtée de penser à lui pendant un long mois. Lui, ses yeux sombrent, son sourire Colgate que j’adorais voir. Lui, tout simplement. Sa peau contre la mienne et… c’était comme s’il était ancré en moi et avec moi pendant un long mois sur la plage de Miami. Je n’avais pas voulue reprendre les cours en même temps que tout le monde.je venais de rentrer depuis hier seulement et je perdais pieds à la réalité. Alors que j’avais totalement perdue un toit en 10 minutes de temps. Je déambulais dehors avec la cheville foutue et mes bagages depuis une heure. Et là, il ouvrait la porte. Je ne savais pas comment il allait réagir mais vraiment pas. J’avais tellement peur. Mon cœur battait à la chamade alors que je voyais mais j’avais les larmes aux yeux qu’à l’idée de penser fort… que mon cœur devrait se taire car je pourrais me faire recaler. Et là, il parlait… surprise, je ne savais même plus pourquoi j’étais venue. Je le regardais, sans savoir quoi dire, ce sourire qu’il faisait me faisait même rougir. Magie quand tu nous tiens et que tu nous mènes par le bout du nez. Je ne savais que dire, debout devant lui comme une guiche sur son moule à tarte qui regarde le verre de lait prêt pour être dévoré en même temps que lui mais c’était la gêne qui me dévorant personnellement. J’inspirais doucement en haussant les épaules. « Je… », oui aussitôt, je refermais mon clapet. Bon un mot, c’était déjà bien, je me trompe. Je grimaçais doucement. « Je suis désolée, je ne devrais pas être là mais… », je soupirais doucement en le regardant. « Je… c’est… le premier endroit auquel j’ai pensée sur le coup… je ne devrais pas, je devrais… je vais… », je soupirais doucement en le regardant. « Je suis partie de chez moi, ma belle-mère enfin… je… elle… enfin ! », j’étais tellement déboussolée que j’en avais les larmes aux yeux mais surtout aussi car ma cheville me faisait tellement mal que j’avais envie de me laisser littéralement tomber sur le sol. Je grimaçais doucement en le regardant. « Je me suis cassée la cheville je crois quand elle m’a poussée dans les escaliers et je… », J’inspirais doucement en le regardant. « Je peux entrer juste le temps de me réchauffer, je pars si tu ne veux pas me voir, promis… je me sens bête, je suis… je ne devrais pas être là… », je parlais tellement vide que je ne lui laissais même pas un temps de réaction que je me tournais déjà en inspirant. « Je.. », je me sentais tellement… mal d’être là en espérant qu’il soit là pour moi alors que… je me sentais vraiment mal. Je me sentais tellement nulle.

⊱ SECRETS, SECRETS !

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Je m’apprêtais réellement à partir. Je ne voulais pas lui imposer ma présence ou même être une opportuniste. Je me sentais tellement mal d’être là mais j’avais aussi tellement besoin de lui en ce moment que je le regardais tout simplement alors qu’il me retenait en quelques sortes. Le doigt sur mes lèvres, cette sensation de sa peau contre celle-ci m’avait manqué, tellement que je ne voulais même pas qu’il le retire. C’était ça, la passion, non ? Il attrapait ma valise et la rentrait tandis que je restais figée sur place. Ces mots, son chuchotement qui me donnait envie de pleurer, oui, sérieusement. Ce bien-être de savoir qu’il était là alors que je me retenais de m’accrocher à son cou, juste par ce que j’avais besoin d’être serrée contre lui, de sentir cette chaleur quand j’étais dans ses bras. C’est nul, non ? J’étais tellement éprise que j’avais ce manque, pas le manque dont tout le monde parle… mais le vrai manque. Le manque qui fait que votre âme crie son prénom. Il séchait mes larmes mais j’étais tellement incapable de parler alors qu’il se mettait même à me porter, bon d’accord sur le coup cela m’avait fait mal à la cheville mais je m’en foutais réellement à ce moment-là ou je me trouvais dans ses bras. Et comme un mari qui fait rentrer sa fiancée dans leur demeure - ce qui en pensant m’effrayait un peu sur le coup – je me retrouvais chez lui. Ne voulant plus qu’il ne me pose. Il voulait que je lui raconte tout mais je ne savais même pas comment le raconter tellement c’était enfin, c’était déroutant. C’était vraiment dingue. J’inspirais doucement en le laissant me poser et m’installer aussi. Il partait chercher de quoi s’occuper de moi mais je ne voulais pas rester seule. Pour une raison bien étrange, je ne paniquais rien qu’à l’idée qu’il ne m’abandonne sur ce canapé et que je ne puisse plus le voir. Ah pourquoi ? Aucunes idées mais j’étais déboussolée. Je le regardais alors qu’il revenait mais ayant du mal à me sentir honteuse d’être là, devant lui alors qu’il me disait que je lui manquais. J’avais du mal, vraiment par ce que si j’étais partie, c’était bien pour une raison. Je ne pensais même pas être si bien accueillie. Je laissais un vague sourire se dessiner alors qu’il me regardait attentivement et j’avais envie aussi de l’embrasser ou simplement même aller dans ses bras mais je restais figée. Cette peur, réelle d’être repoussée qui restait encore alors qu’il se mettait à s’occuper de ma cheville comme un chevalier servant. Et moi, je restais à en priant pour avoir mal car je me disais que je profitais de sa gentillesse sans la mériter. Je ne méritais rien non. Je me laissais pourtant faire. Je n’avais pourtant rien dis mais j’en étais incapable. Il m’avait surprise. « Je… », C’était encore une fois tout ce que je sortais mais on progressait quand même. J’inspirais doucement. « Tu m’as manqué aussi, je suis désolée d’être partie comme ça sans te donner des nouvelles, sans rien dire mais je me sentais tellement mal… », J’inspirais doucement. « Tu devrais me haïr, Aidrian, réellement ! », je soupirais doucement en m’allongeant et regardant le plafond comme si c’était… enfin je ne quittais pas le plafond du regard. Je me redressais alors soudainement, merde à le cheville, merde à la crème. Je lui prenais la main d’un coup vif en me redressant, souffrant alors que ma cheville était un peu gênée et l’embrassant avec fougue… Je m’en fichais d’être repoussée même car j’avais besoin de ça, j’avais besoin de voir… si je n’avais pas tout merdée avec lui.

⊱ SECRETS, SECRETS !

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Me haïr, il en avait tellement le droit mais il ne voulait pas le faire. Mais ce n’était pas juste pour lui. Même s’il m’aimait, il avait le droit de m’en vouloir. Je m’étais comportée comme une idiote. Oui, comme une idiote. Et là, d’un coup sans cri égard, je me redressais pour l’embrasser avec fougue. Cette passion que l’on ne peut pas oublier. Ce besoin de rapprochement alors que cela faisait un mois qu’il habitait mes pensées. Je souriais alors qu’il arrivait à poser la glace sur ma cheville sans même lâcher mes lèvres et l’écoutant alors. Je souriais doucement en l’entendant alors, ce murmure. Je ne disais pourtant rien, me refusant de gâcher ce moment. Et là, il mettait fin au baiser pour que je me rallonge enfin, je crois, je ne savais pas trop mais je restais à semi-assise, laissant juste les jambes allongée sur le petit cousin qu’il avait laissé. J’avais du mal à me dire qu’il fallait se résigner à respirer aussi après ce baiser. Je tentais de garder une contenance, calme mais dans le fond, je ne l’étais pas, j’étais paniquée, totalement. J’étais… en fait, mon monde s’écroulait car j’avais dit au revoir à ma vie de princesse et je ne voulais même pas être une princesse. Je voulais une vie normale. Je tournais le regard vers la boule de neige et mon sac en le détournant aussitôt, remarquant qu’il cuisinait. Je faisais une moue. Et s’il cuisinait pour deux ? L’idée me traversait l’esprit comme un flash violent. Je riais nerveusement. « Je suis arrivée à l’improviste, je te dérange pas j’espère ? », demandais-je alors un peu paniquée à l’idée qu’il ne soit pas seul. « Je vois que tu étais au fourneau ! », disais-je en pointant en quelques sortes le doigt vers ses préparations et haussant les épaules avant d’attraper le plaid qui était posé non loin par ce que trempée, j’avais froid, réellement. Je grelottais un peu. Je le regardais aussitôt, un peu gênée. « Tu m’as manqué… », non, il n’avait pas remarqué du tout mais non pas du tout et peut-être même que je me répétais tellement j’étais à l’ouest mais entre mon monde qui s’écroulait et lui, c’était un peu comment dire… la folie dans ma caboche ! Et oui, littéralement. C’était genre enfin… la fête, quoi. J’avais l’impression que du feu crachait. Oui, des dragons dans la tête. J’inspirais doucement en le regardant. « Je crois que je suis dans la merde ! », lâchais-je alors en haussant les épaules. « Je ferais mieux d’appeler ma sœur pour qu’elle m’aide enfin je ne sais pas mais je n’ai pas vraiment envie d’aller vivre chez elle mais… je n’ai pas le choix. », oui en fait, elle habitait un peu à des kilomètres en ce moment et avec son fils. Ce n’était surement pas une bonne idée.

⊱ SECRETS, SECRETS !

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Je l’écoutais, un brin gênée toujours, non mais voyons… il se préparait du diner bien en avance quand même, cela me faisait bizarre et je ne pouvais cependant par m’empêcher de faire un rictus, choquée alors qu’il me prétendait mijaurée. « Hey ! », lâchais-je sur le coup en le regardant. Et celui alors que je commençais à paniquer que je n’avais même pas imaginée qu’il me proposerait ça qu’il me prenait la main avant de le faire. Non mais pardon ? Semi-choquée et la bouche grande ouverte, je le regardais attentivement en secouant la tête. « Tu ne pourras pas nourrir une bouche de plus, c’est trop fou, Aidrian et tu as des études et moi aussi… il faut… il faut qu’on soit raisonnable. On ne peut pas et… », j’inspirais doucement en le regardant car même si je voulais m’en convaincre… une part de moi le voulait plutôt que de devoir s’en être encore éloigné. Je me rapprochais en passant les bras autour de son cou, je m’en fichais de ma cheville à nouveau mais elle restait bien en place. Je posais mon front contre le sien en fermant les yeux. « C’est fou… », je souriais timidement en haussant les épaules et ouvrant les yeux pour le regarder. Les larmes au bord des yeux… « Je peux pas m’imposer à toi, je peux pas. C’est comme te gâcher la vie autant que la mienne ! », soufflais-je doucement. Peinée à l’idée que je pourrais lui gâcher la vie car j’avais l’impression que c’était elle qui parlait. J’inspirais doucement en fermant les yeux et riant nerveusement en reculant. « En plus, j’ai oublié ma guitare… », lâchais-je soudainement. Oui, celle de ma mère. « Il faut que je m’arrange pour la récupérer… », soufflais-je doucement.

⊱ SECRETS, SECRETS !

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Il fallait avouer que ma guitare et moi avions une affinité… améliorée. C’était un peu ma maitresse. Je pouvais passer des heures avec ma guitare. C’était… mon paradis et c’était ma mère. Enfin j’avais une autre maitresse, la boule de neige. Et là, je l’écoutais. J’étais perdue mais je ne me sentais pas bien avec l’idée qu’il ne mange pas pour que je mange. Je ne voulais pas ça et l’entendre me donnait l’envie de l’embrasser et céder mais aussi le calmer. Et tout ce qu’il me disait ne m’aidait pas à faire un choix. J’étais tellement perdue, tellement que je ne savais pas quoi dire, j’ignorais même quoi dire. Je me contentais de l’embrasser, oui, c’est tout. « Ok, ok… je n’irais pas loin de toi ! Je t’aime et j’en ai pas envie non plus mais je ne veux pas que tu te sacrifies pour moi. Je bosserais et on trouvera une solution. Je ferais des concerts dans des bars, je ferais tout pour amener de l’argent. Je veux pas être un poids en plus. », soufflais-je doucement en passant la main sur sa nuque et lui caressant avec tendresse en reprenant aussitôt ses lèvres. Je préférais ne pas les lâcher que réfléchir à l’avenir qui nous attendais. L’université et tout ça, c’était un peu derrière moi maintenant que papa ne sera plus là, et je ne voulais plus qu’il soit là. J’étais perdu et tout ce que m’aidait à arrêter de penser était ce baiser, ses lèvres, la sensation e sa peau chaude contre la mienne alors que la pluie avait fait de moi une éponge. « Cette fois, c’est moi qui arrive chez toi, trempée… », je riais nerveusement en le regardant dans les yeux. « Tu devrais manger,… je vais, attendre ! », disais-je en souriant faiblement et le regardant. « Ou peut-être… me doucher, tu as de l’eau chaude ? », demandais-je en sachant que souvent, le ballon d’eau était parfois vide pour les douches chaudes. Et ouech, on n’est pas au grand luxe mais je m’en fichais bien. Je souriais en reprenant ses lèvres, oui, accroc et passant les bras autour de son cou pour m’y accrocher. « Je recommencerais plus… », disais-je alors à propos de ne plus donner de nouvelles pendant un mois et après tout… bah j’aurais dû mal si on vivait ensemble mais bon, chut. « Je ne savais pas quoi dire en partant, je me sentais mal, j’avais l’impression de t’avoir poussé à tout dire. J’étais… je me sentais coupable et nulle… », je soupirais doucement. « Je recommencerais plus ! », soufflais-je à nouveau tel un perroquet.

⊱ SECRETS, SECRETS !

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Non mais allo, agent de police ? Plus j’y pensais et plus je me demandais ce qu’il lui avait tombé sur la tête. Le pauvre, ça a dû lui faire mal. Non mais sérieusement ? J’étais tellement sur le cul que je ne prenais même pas la peine de dire quoique ce soit sur le coup car je ne savais pas vraiment quoi dire. Non mais sérieusement ? Je riais un peu nerveusement. Continuant alors à parler en vain comme une abrutie car j’avais tellement l’air de l’être. Tellement qu’il semblait trouver le bon côté de chaque choses. Je riais en l’entendant. « Non, sérieu… sement mange ! », j’avais l’impression d’être une maman là mais oui, il ne mangeait pas par ce que j’étais là mais était-il fou ? Oui, il était ou même cinglé. Je souriais quand il disait que nos sentiments étaient vrais et solides grâce à ça. Et puis ma cheville, m’amener à la douche et il m’amusait, là c’était sûr et pas seulement au clin d’œil. « T’es un peu comique dans ton genre, non ? », je riais en mettant le bras autour de ses épaules pour qu’il puisse me porter et en route. « Depuis quand je ne t’invite pas sous ma douche quand t’es dans le coin ? C’est notre rituel… enfin… sauf quand tu fais exprès d’y garder le pantalon… et puis… tu vas accepter tout ce que je fais avec le sourire et prendre mes conneries sans broncher ? Cooool, t’es nettement plus vivable que ma satanée sorcière ! », J’éclatais de rire, moqueuse sur le coup mais gentiment. Il était tellement gentil que j’avais presque envie de tester sa patience mais je l’aime trop pour ça.

Les années qui suivaient étaient au nombre de 3 ans ou peut-être 4. Je ne savais plus trop car le temps passait tellement rapidement que je l’ignorais un peu. Le temps n’avait pas d’importance par rapport au présent. Bien que les fins de mois ne fussent jamais faciles, on s’en sortait pas mal enfin je crois. J’avais terminé mes études. Je bossais en tant que barman en poursuivant un diplôme ou plus vite un droit de commerce. Je faisais tous les soirs des entrainements dans ce que j’appelais : mes tests du futur. De la cuisine ou plus précisément des pâtisseries. Mon rêve s’était fait. Je voulais ouvrir une boulangerie ou une pâtisserie. Cette passion m’était venue deux semaines après mon départ de chez mon père. D’ailleurs notons que je ne l’avais plus vu depuis sauf au bar. Il tentait de me parler mais je ne répondais pas comme s’il n’existait pas. Il était aussi venu à ma remise de diplôme comme un voleur. J’étais nerveuse dans les toilettes du café, sérieusement. Trop. Je venais de faire… une chose qui me stressait mais surtout d’en apprendre une. Je ne savais pas comment le prendre. Aussitôt, je prenais mon portable pour envoyer un sms à Aidrian. « Profites de ta soirée, chéri ! », oui en fait, je n’étais pas pressée qu’il rentre car je n’étais pas pressée à lui annoncer ce que je devais lui annoncer. Je sortais alors en reprenant ma veste, mon service venait de se terminer. Je sortais alors en rentrant aussitôt vers la maison. Pas des masses bien. Depuis 3 mois, je sentais que j’étais différente, j’avais été malade aussi mais j’avais un caractère de cochon. Littéralement. J’étais… disons… totalement désagréable et bien agréable voir câline la seconde après. Je rentrais après avoir tournée la clé dans la serrure et posant mon regard vers le salon. Je tentais alors d’allumer la lumière mais… rien… je riais nerveusement. « C’est une blague… », soufflais-je alors que j’étais seule enfin c’est ce qui était logique. J’allais vers le salon, aveuglement. Et paf, je me prenais un mur, ayant mal calculée mon trajet. Mais je ne voyais pas grand-chose alors qu’il faisait sombre. Il était dans les alentours de 22 heures. Peut-être même plus enfin je l’ignorais. J’éclatais de rire en tournant le regard vers la cuisine enfin ce que je pensais être la cuisine. Je tâtais les murs en avançant et là, paf… je me prenais une personne dans le noir, la surprise et le choc en aidant je me retrouvais sur lui, couchée, au sol. Je ne savais pas comment réagir sur le coup car j’ignorais si c’était lui au non… finissant par tâter son torse, oui, drôle de manière de reconnaissance. Je riais nerveusement. « Cool, c’est mon coloc et pas un voleur ! », lâchais-je alors en déposant un baiser… sur ce que je pensais être ses lèvres mais c’était son nez… enfin… et là encore, je ne suis pas sûre !