---

---

C’est étrange comme l’on change d’un coup mais en fait, je me faisais discrète car je ne me sentais pas acceptée et là, c’était bizarre cette euphorie soudaine qui m’abritait. C’était étrange et en l’entendant alors je souriais. Que la pluie ne cesse jamais ? C’était amusant en fait, oui, très. C’était une forme de jeu en fait cette pluie. Une façon de dérivé nos envies à ne pas être séparé enfin la sienne mais je pensais pareil. Mais je m’employais à le dépouiller de ses fringues mouillées. Et nous devions profiter de cette pluie, c’était ce qu’il me soufflait alors que nous allions sous la douche. Je me laissais cependant couler au rythme. Le baiser et je ne pensais à rien d’autres. Eviter de penser, c’était ce qui me rendait moins nerveuse en fait mais vraiment vraiment un peu moins. Je riais un peu nerveusement en l’entendant s’excuser et l’écoutant jusqu’aux moindres mots en penchant légèrement la tête. « Je suis stressée aussi, tu sais ? Et puis, je suis pas extrêmemnt jolie. Je n’ai jamais vu un homme nu ou même quasi nu, je n’ai jamais pris une douche à moitié nue ou nue avec une personne tout court. Et je n’ai aussi jamais eue extrêmement envie d’être moins stressée… tu crois que ça passe tout seul ? », je souriais doucement. « Joyeux saint-valentin aussi et oh… oui, j’oubliais, je veux bien être ta Valentine ! », oui, je me rendais compte que je n’avais même pas répondue à la question. Je le regardais, toujours plantée dans ses yeux, allant contre la paroi et laissant l’eau couler, l’eau chaude. Ne bougeant pas, juste ce regard qui se pointait sur lui, longuement. Je cherchais en fait quoi dire ou même ce que je devais faire par ce que c’était nouveau. Et là, je riais nerveusement en baissant le regard, un peu fiére et amusée de ce que j’allais dire par avance. « T’es pourtant pas encore plus habillé que moi, tu prends ta douche en pantalon ! », et une petite taquinerie pour la route mais c’était assez amusant sur le coup. Je souriais doucement en penchant la tête, lui offrant même le plus beau de mes sourires. « On avait dit en sous-vêtement… c’est injuste ! », je fronçais doucement le nez mais pourtant non, je n’étais pas encore assez à l’aise pour aller lui retirer le pantalon. Non mais oh. Je pouvais en faire beaucoup mais sur le coup… en fait, j’avais peur de passer pour une… je ne sais quoi que je ne suis pas. Je riais nerveusement en le regardant à nouveau dans les eux et riant, éclatant même de rire… j’attrapais le gel douche par la même occasion et le faisant mousser entre mes mains pour lui en mettre sur le nez avec un léger regard taquin, un peu coquin. « Il faudrait commencer par se mettre à l’aise... », soufflais-je doucement. Tentant de jouer un peu pour nous détendre avant de tourner autour de lui et lui masser le dos...

---

---

---

Parfaite, ses mots étaient tellement… c’était enivrant bien qu’un peu trop beau pour être vrai. Rêvais-je ? Je n’en savais rien mais cela m’intriguait. Je riais, légèrement nerveuse mais il fallait que ça change et la présence de son pantalon n’en était pas moins un moyen. Une triche, une vraie triche. Je riais en le regardant sortir pour retirer son pantalon trempé et ne détournant pas le regard de son visage quand il revenait pour ainsi me mettre à ce massage. Etais-je douée ? Je massais souvent Shalimar depuis des années donc j’avais un peu l’habitude. Je souriais en sentant ses frissons sous mes doigts, c’était amusant, c’était nouveau. C’était vraiment amusant en fait. Je le regardais attentivement me dire que je massais bien et je levais les yeux en souriant. « Et t’as un dos parfait… », oui, il fallait avouer qu’il était bien musclé comme il le fallait et c’était agréable à masser. Mon regard descendait le long de son dos pour tomber sur son popotin que je regardais un peu en penchant la tête. C’était peu nouveau pour moi de mater les hommes, je ne parlais pas beaucoup au lycée mais je regardais beaucoup. C’était normal pour une adolescente, non ? Parfois, j’en doutais mais c’est un peu ce qui fait de moi qui je suis. Toujours dans le doute. Je reculais une fois le massage fini en entreprenant de couper l’eau au départ mais c’est là qu’il venait me masser que je souriais en la laissant couler. Je sentais mes cheveux glisser sur ma peau, ses mains aussi, caressant celle-ci au passage de ses doigts qui la frôlait, c’était nouveau. C’était agréable. Ce frisson qui se déclenchait et l’impression de petits papillons dans le ventre alors que je fermais les yeux à ses baisers qui m’envoutaient en me provoquant un nouveau frisson du pied à la tête. Je souriais doucement en me pinçant les lèvres et riant doucement. Oui, il était peu doué en massage mais le fait que tout ça soit de lui, ses mains sur ma peau, la sensation qu’il est proche, les baisers… cela me suffisait même s’il était médiocre et pourrait me casser un os ! Je souriais en l’entendant alors que j’attendais la suite. « Que ? », demandais-je en souriant. « Que… tu n’es pas doué en massage ? », soufflais-je amusée en finissant par me retourner et le regarder dans les yeux tandis que je posais une main sur son torse et lui caressant, surtout pour dire de découvrir. Oui, c’était une première donc je découvre. Non mais oh et vous ne moquez pas si j’ai l’air d’une débutante. Je ne quittais pas son regard en souriant doucement. « On peut peut-être regarder un film ? Et puis, on avisera ? Enfin une fois sec... Je vais faire sécher tes... enfin sur mon radiateur ! », demandais-je en souriant. Non pas que je ne voulais pas rester dans cette douche mais c’était peu pratique, il fallait avouer que parler avec l’eau qui coule.

---

---

---

C’était vrai, nous étions proches et mes mains sentaient à nouveau ses frissons. En fait, c’était assez agréable comme sensation même. Les picotements de sa peau sous mes doigts. Cela me montrait en quelques sortes qu’il n’en était pas indifférent et c’était presque motivant à continuer à les déclencher. Mais bon… la douche n’était pas l’endroit le plus pratique et donc je proposais de ne pas s’éterniser dessous en le laissant couper l’eau et m’attirer dehors. Je souriais doucement quand il disait le : en amoureux et penchant la tête en le regardant attentivement. « Oui ! », soufflais-je bêtement en fronçant doucement le nez et le laissant regarder, amusé aussi pendant qu’il me contemplait en fait, il fallait avouer que je le faisais aussi. Je riais doucement en levant le regard. « Ce n’est pas grave, je regardais tes fesses en te massant ! », avouais-je en rougissant un peu et étant soudainement un brin gênée mais il fallait que l’on arrête d’être gêné, je tentais de combattre celui en allant ramasser nos fringues et mettant les siens sur le radiateur en riant à ce qu’il me disait. « J’ai mon dressing… mais toi… pas ! », oui c’était ma chambre donc j’avais des sous-vêtements à gogo. « Retires-les ! », plaisantais aussitôt en le regardant avec un petit air sournois avant de revenir vers lui avec un drap de bain et lui tendant en souriant. « Ça sera déjà mieux avec une serviette, non ? », lui proposais-je en allant enfiler mon kimono posé sur le sol et m’asseyant sur mon lit. En fait, j’étais un peu débutante. Je ne savais pas quoi faire, quoi dire. Je me sentais même un peu nulle. « Tu veux regarder quoi ? », demandais-je en souriant. « Ou alors… tu peux juste… m’embrasser et me laisser sentir encore… cette sensation assez agréable quand je te touche ! », et là, je passais au rouge tomate en éclatant de rire. « Oh mon dieu, je suis nulle ! », non mais sérieusement qu’est-ce que je racontais ? Je pauvre. Il devait surement me prendre pour une cinglée ou je ne sais quoi mais non mais oh. C’était quoi ce délire. Je me laissais tomber sur le lit en riant toujours.

---

---

---

Il fallait avouer que je me surprenais moi-même, j’étais un peu moins timide ou même gênée que lui mais dans le fond comment savoir comment je serais ? En général, je n’étais pas coincée surtout que j’avais des fréquentations qui ne se retenaient pas s’ils étaient avec une fille. Entre l’alcool et ceci et cela. Enfin la drogue aussi mais je n’y touchais pas, jamais. Mais là, ce n’était pas pareil. Je sentais même son regard sur moi. Cela m’amusait alors que je remettais mon kimono. Je ne pus m’empêcher de rire nerveusement alors que je voyais qu’il me regardait pendant ce temps mais bon, revenons au principal. Je me mettais sur le lit, il était à côté et comme une abrutifiée, je balançais mon tas de conneries. En le voyant se redresser, je passais au rouge d’autant plus. Je devais paraitre folle. Je souriais doucement en le regardant alors qu’il disait oui. Bon dieu, je me sentais tellement bête, totalement même. Je me sentais même idiote sur le coup. Et encore c’est un trop petit mot qui ne correspond bien pas assez. Par réflexe, j’augmentais le son de la télévision. L’on n’entendait jamais ce qu’il se passait dans les chambres mais j’avais tellement cette image dans la tête de ma belle-mère qui pourrait débarquer. C’était surtout une angoisse. Si elle le voyait, elle me rirait surement au nez. Une peste. Je me rapprochais un peu de lui en même temps qu’il le faisait pour rencontrer mes lèvres. Et là, son murmure qui me donnait une rafale de palpitation. J’avais peur que mon cœur sorte de ma poitrine comme dans les cartoons. Je voulais lui dire aussi, mais je n’étais pas capable de le faire. Je faisais une rapide moue, je ne pouvais pas. La dernière personne à qui je l’avais dit était morte. « Je n’ai plus dis ces mots depuis trop longtemps… », soufflais-je doucement en haussant les épaules comme guise d’excuses pour ne pas pouvoir lui répondre comme il le faudrait mais non, je ne pouvais pas. Sur le coup, je me sentais un peu mal. Voir terrifiée qu’il le prenne mal. C’était plus fort que moi. Je reculais un peu, légèrement en le regardant presque dans les yeux. « Désolée… », soufflais-je aisément car je l’étais réellement. « La dernière fois, c’était à ma mère… et… », enfin bref, j’inspirais profondément en détournant légèrement le regard.

---

---

---

Je me sentais mal car il fallait avouer que ces mots sont importants et tellement qu’ils sont précieux et peuvent faire du bien comme du mal parfois. Et pour moi… leur souvenir me faisait mal. La seule personne à qui je le disais réellement. J’avais habitude de dire « Idem » ou moi aussi à ma sœur ou parfois aussi à mon père mis rarement de les dire. J’esquivais en général. C’était inconscient parfois et conscient d’autres fois. Enfin bref, je me sentais mal. Très mal. Je me laissais retomber sur le lit, totalement. Couchée. Je me redressais sur les coudes en le regardant attentivement alors qu’il semblait enfin je ne savais pas vraiment comment qualifier mais ça avait l’air d’aller. Je l’écoutais sans savoir quoi dire et le regardant en secouant même la tête. Amusée alors qu’il me disait que l’on se haïssait. « Ahah, je te hais alors ! », soufflais-je en le regardant attentivement. « Mais tu ne saurais jamais si c’était dans l’optique de changer ce que je ne sais pas dire ou si je te hais vraiment ! », genre, je le hais. Mais bien sûr, il devait se douter que non, enfin je l’espérais. Je le regardais et ce bisou sur ma joue qui me fit frissonner rien qu’à ce contact. Je me sentais stupide d’avoir autant de sensibilité dans la peau. Je penchais doucement la tête, je le regardais dans les yeux, un regard un peu tendre enfin un regard… qui n’avait en fait pas besoin que je réponde à ces mots à vrai dire. J’étais là, à la regarder bêtement. Je me rapprochais légèrement en allant contre ses lèvres presque comme « magnétisée » , attirée vers lui. L’embrassant alors, un vrai baiser, fougueux un peu enfin c’était surtout ce que j’avais l’impression de faire par ce que je me laissais juste guider par l’émotion en fait. Je ne savais même pas si j’étais douée pour embrasser ou même si je le faisais bien. Le baiser parfait ça existe ? Mais c’est quoi ? Aucunes idées. Si cela se trouve, je le faisais comme un pied. D’ailleurs, ouais, mon pied qui allait caresser sa cheville alors que j’attrapais ses jambes avec mes miennes pour l’embêter.

---

---

---

Ce baiser en lui-même suffisait à me mettre en appétit de ses lèvres. C’est stupide mais je me mouais toujours de ces couples qui n’arrivaient jamais à se décoller l’un de l’autre au lycée mais là, je les comprenais, vraiment. En fait, quand il reculait pour me regarder, j’avais presque envie de le retenir mais soyons raisonnables, bien sûr. Je riais en l’entendant. « Il y a une fine frontière entre la haine et la haine ! », soufflais-je d’un ton coquin, un peu alors que ce smack arrivait aussitôt pour me faire rire. C’était étrange en fait, nouveau et étrange. J’explorais alors ça, cette nouveauté, son regard et en fait, je le regardais en me demandant : c’est quoi la suite ? Oui, qu’allais-je encore explorer. Je riais un peu nerveusement en l’entendant, en fait, j’étais rassurée sur le coup. Nettement même. Je le regardai, le sourire aux lèvres en l’écoutant. Je passais une main dans mes cheveux mouillés, réalisant par la même occasion que j’oubliais qu’ils l’étaient. « J’ai trouvée aussi… je ne sais pas non plus mais on s’en fiche tant que ça nous plait, non ? », demandais-je un peu confiante à cette idée. Nettement même. J’haussais les épaules en le regardant. « Je hais à la folie ton sourire colgate ! », disais-je sur un ton taquin en me roulant sur lui alors qu’il était couché et me retrouvant même à moitié couchée sur lui. Je posais mon regard dans le sien, le regardant dans les yeux. Laissant mon coude posé sur le matelas. « J’aimerais que ça ne s’arrête jamais, même… », je souriais doucement en me remettant à laisser filer mes doigts sur la peau de son torse, oui, bon ben quoi. Il avait cas pensé à prendre des vêtements de rechange dans un sachet hermétique quand même. Ahah, non ? Et là, j’allais… un peu instinctivement, nerveusement même. Peu sûre de ce que je faisais mais sûre de le faire. Oui, ne cherchez pas ma logique bien humaine… Enfin tout ça pour dire, j’allais déposer des baisers au creux de son cou. J’avais envie de tester. Oui, bon… et je descendrais ceux-ci à son torse. Coquine jusqu’au bout la petite. On fait des tests.

---

---

---

En fait, les baisers étaient très agréables à descendre. C’était nouveau, très nouveau. Je ne savais même pas si c’était une bonne idée mais je m’en fichais, c’était instinctif. Au fond, c’est bien non, agir de l’instant et de l’idée. C’était ce que je faisais à vrai dire. C’était bien ? Je m’en fichais. A quoi bon se prendre la tête ? Je ne voulais plus vraiment me prendre la tête en fait, je me détendais progressivement. J’éclatais de rire quand il se tournait et me tournait par la même occasion et surtout par surprise à vrai dire. Je le regardais alors attentivement en lui souriant. Amusée sur le coup. Je tentais même l’oreille en tentant de voir s’il pleuvait encore ou pas mais… en fait, je perdais vite le fil de mes pensées. Je le laissais faire, perdant carrément pied. C’était nouveau, enivrant. Fou, dingue. Enfin la totale. Et découvrir ça, c’était un peu… effrayant en quelques sortes. Le nouveau fait toujours peur. Non ? Et là, surprise. Il relâchait et se redressait. Je ne m’étais même pas rendue compte que mes yeux s’étaient fermés. Je me redressais alors au même rythme que lui en ouvrant, mes pauvres yeux. « Je… je… je suis sensuelle ? », demandais-je alors, en quelques sortes un peu surprise. J’en apprenais des choses. Je ne pensais même pas l’être. Je faisais ce qui me passait par la tête. C’est que j’étais un peu douée mine de rien. Je ne pus m’empêcher de rire nerveusement en haussant les épaules. « C’est que… j’en sais rien ! », soufflais-je doucement en me laissant retomber sur le lit en riant alors que je le voyais rouge tomate. « Ça va ? », demandais-je, amusée. « Tu veux qu’on mette un film pour enfin ralentir ce… », je riais nerveusement en le regardant, haussant les épaules et me redressant pour attraper sa main et l’attirer vers moi à nouveau. « … rythme ? », demandais-je vraiment en pensant qu’on devrait ralentir s’il le voulait car il semblait encore tendu, c’était amusant d’ailleurs d’un côté. Il me surprenait un peu. Je riais légèrement. « Le capitaine qui perd la tête pour la louve solitaire du lycée et ringarde ! », je souriais doucement. « T’imagines pas comment elles vont me haïr… », je souriais doucement car bien sûr ce n’était pas haïr dans ce sens mais c’était que je tentais un peu de faire redescendre la pression que ce qu’il venait de se passer avait un peu fait monter. Oui, c’est vrai. Un peu trop montée d’un coup. C’était ce côté effrayant. Le nouveau peut-être, cette sensation tellement nouvelle qui me donnait envie de nous calmer mais reprendre là ou nous étions arrêtés à la fois.

---

---

---

En fait l’entendre me faisait sourire, vraiment. Il était mignon, réellement avec ses mots tendres presque surprenant car je ne me serais jamais attendue à ça de lui. Je ne savais même pas à quoi m’attendre ou même que je m’attendais à quelques choses car j’étais persuadée que de n’être la pauvre fille qui l’avait embrassé avant de foncer dans le bus. Ouais, vraiment. Et là, je me surprenais moi-même. Il embrassait mes bras, mon cou, les frissons ne cessèrent pas. C’était comme s’ils s’invitaient à la partie. « Tu n’es pas nul, Aidrian et on peut continuer, oui ! », soufflais-je presque d’un murmure mais oui, c’était une sorte de confidence. Je souriais en sentant sa main sur son visage, un simple geste mais oui, je souriais. Je n’avais pas vraiment eue d’affection depuis la mort de maman et cela m’apportait un bien être fou qu’il ne pourrait peut-être pas imaginer. Je ne pus m’empêcher de rire alors qu’il me répétait qu’il me haïssait. « Chut, je vais finir par le croire… », disais-je alors que nos lèvres se retrouvèrent pour cet échangé passionné. Ma main allant dans son dos et glissant le long en l’attente de la serviette qu’elle ne trouvait pas si ce n’est le bord de son boxer. Je ne pus m’empêcher de rire et sourire à la fois à ses mots et la découverte de cette perte de tissus. « La serviette s’est faite la mal pour nous laisser tourner en paix, je crois ! », je souriais doucement contre ses lèvres en restant quelques secondes ou même une minute à buguer… oui, buguer et là, je lui mordillais comme si je testais pour voir enfin c’était des petits tests que je faisais. Apprentissage enclenché, que voulez-vous. Je souriais d’autant plus en me redressant légèrement et faisant glisser mon kimono le long de mes épaules en le regardant. Oui, bah il fallait qu’on soit au même niveau. Un peu e logique. « Je ne tricherais pas… », disais-je pour rappeler le moment où il avait gardé son jeans sous la douche. Mais là, une idée me venait alors que je me rendais compte que lui, n’avait pas de soutiens à gorge. Et merde. Je me mordillais les lèvres, en rougissant légèrement. « En fait, si je triche ! », soufflais-je doucement en hésitant donc même à retirer celui-ci. Non… c’est gênant. Je ne vais pas faire ça ? Et pourtant il le faut mais j’avais encore cette petite retenue bien légère. Je me penchais au-dessus de lui en souriant. « J’y arriverais pas toute seule… », soufflais-je un peu gênée sur le coup mais un peu taquine aussi.

---

---

---

Un coup, nous rigolions et l’autre nous devenions des tomates. Oui, nous sommes des petits comiques en tout cas. Il est vrai qu’être une Chatterton offrait la possibilité d’être amusante. Car ma sœur et mon père étaient eux aussi des petits rigolos dans leur genre mais pas le même genre mais encore. Je rigolais doucement alors qu’il disait m’en devoir une et secouant doucement la tête en fait, non, il ne me devait rien dans la logique d’une Valentine qui n’était pas au meilleur de sa forme niveau logique. Et là, sérieuse, je lui demandais de m’aider à retirer mon soutiens à gorge et zouh. Il le faisait mais je m’amusais intérieurement en sentant ses mains trembler pendant qu’il était en train de le dégrafer. C’était amusant dans un sens car il était aussi gêné que moi et c’était presque… encore plus romantique. Je m’amusais un peu de sa réaction ou même ce qu’il disait, il était vraiment gêné, c’était attendrissant en fait. Je secouais doucement la tête en le regardant attentivement. « Te fais pas de soucis pour moi ! », en fait, c’était des peurs logiques enfin je crois, je n’en sais rien mais en y pensant et d’après ce que ma sœur me disait toujours en m’en parlant c’était normal d’avoir peur en quelques sortes la première fois. Je me sentais sereine de l’être… peureuse car c’était que j’étais normale et lui aussi. Mais bon, je ne savais pas quoi faire pour l’aider à se détendre ou à être moins gêné mais je riais doucement en approchant et allant à ses lèvres, souriant contre. « Tu peux rougir ou même être nerveux ou ce que tu veux, c’est normal, je le fais aussi… Il faut vaincre ça, je crois ! », je m’en sortais comme je pouvais pour le vaincre de mon côté et je m’en sortais bien ? Pas vraiment car dans ma tête, dans mon cœur et ma peau aussi… cela criait au loup mais des cris d’sos tout comme des appels à la suite. Mais il me semblait tellement logique d’être dans cet état car c’est une nouveauté. Tellement nouveau que je ne savais réellement pas comment cela allait se passer. J’étais toujours contre ses lèvres. « Fais juste ce qui te passe par la tête en rougissant même mais ne te retient pas… profites de la pluie ! », murmurais-je contre ses lèvres. « Fais-moi la haine ! », disais-je en riant alors avant de l’embrasser à nouveau.

---

---

---

Depuis le 14 février, j’étais un peu sur un petit nuage. Il fallait avouer que la vie n’avait jamais été aussi douce avec moi. Aidrian était devenu tout ce qu’il me fallait à vraie dire. Il était ma vie. Ma famille n’était rien pour moi, comparé à lui. Nous vivions une utile de rêve mais vraiment bien plus. J’étais heureuse, tellement. Je ne pouvais pas rêver mieux que l’homme qui m’accompagnait. Nous découvrions tout, tellement tout. L’amour, le sexe et des millions de choses ensembles. Je m’étais ouverte au monde ausis en quelques sortes. J’avais plus ouverte ma culture musicale en allant faire des petits concerts entre amis. Là, c’était un jour spécial pour moi, un concert sur la plage mais aussi le 14 aout. Nous fêtions simplement cette journée ensemble. Je chantais sur scène… Hotel California et la terminait. Une fois la chanson terminée, je saluais le public qui n’était pas nombreux mais aussi. Vêtue d'une jupe blanche légérement transparente pour la plage et d'un haut de bikini marron ainsi que le bas, je n'avais pas pour habitude de porter plus en été. Sous la beau soleil, je cherchais Aidrian en descendant sur scène et lui sautant simplement sur le dos en m’attachant à lui tel un koala sur pâte. Je souriais en déposant un baiser enjoué sur sa joue. « Bonjour, joli canon des plages ! », oui, j’étais accrochée à lui et je le trouvais aussi canon. Ah. Les gens nous regardaient souvent surtout les poufs de groupies. Elles tentaient même souvent de me faire compétitions en le séduisant mais je ne montrais pas une once de jalousie. J’avais confiance ne lui. Je souriais doucement en posant la tête contre la sienne. « Sors-moi de cet enfer… on ne va pas rester là toute la journée et la soirée, on va chez toi ? », effectivement la vie chez moi était rude en ce moment et mon père n’étant pas en ville actuellement, je me retrouvais avec ma belle-mère et sa fille. La vie n’était pas toujours simple donc mais bon. Je le suppliais parfois qu’on passe la soirée chez lui. On avait rarement des moments d’intimité chez moi. Elle scrutait bien trop. Il ne pouvait que se faufiler la nuit. J’avais l’impression de vivre cachée et épiée. C’était insupportable. Je ne rêvais que de partir loin avec lui. Je faisais ma petite moue en posant la tête dans son cou.

---

---

---

Il avait de ces expressions parfois pour me définir, joli petit minou magique. Il me tuait de rire même enfin totalement. Je ne pouvais pas m’empêcher de sourire. Il avait ce don à me changer les idées en des moindres mots. C’était comment dire ? Magique. (Punaise mes touches sont bouillantes) Et là, je le suppliais avec peu de facilité pour aller chez lui et non chez moi par ce que bien que j’aimais la plage, je l’aimais encore plus quand nous étions dans une sorte de bulle sans le regard. Ou quand nous jouions au volley ball. Enfin bref, là, j’étais son koala qu’il trimballait sur son dos. Mes désirs étaient des ordres, je riais en levant les yeux. « Formidables ! », bien sûr ce statut de princesse à ses yeux restait raisonnable enfin je n’en profitais jamais. Je ne voulais pas le faire. J’avais beau avoir un père riche et les moyens, je ne profitais même pas spécialement de mon argent non plus. Et là, il complimentait mon concert ce qui me fit éclater de rire mais pas le compliment mais surtout les caresses sur mon popotin. Je levais les yeux en souriant. « Hey… tu m’allumes ou je rêve ? », demandais-je, amusée en déposant un baiser rapide dans son cou et levant le regard. « Ton père bosse encore ? », demandais-je curieuse car il n’était jamais là, il était toujours au boulot enfin c’est ce qu’il me disait mais j’avais tellement envie de le rencontrer. Je ne savais parfois pas s’il avait honte de moi ou de son père enfin je ne savais pas trop et je me rendais compte que personne n’avait jamais réellement vu son père autour de nous enfin c’était étrange. Je riais doucement en m’accrochant les jambes correctement autour de sa taille. C’était cool dans un sens, même pas besoin de marcher. J’étais pénarde sur son dos, le pauvre. « Dans 80 ans, tu me porteras encore sur ton dos, tu crois ? Ou quand je serais qui sait… enceinte ! », je riais en fait, je n’avais pas de mal à parler de l’avenir. Pas du tout même. Il était dessiné un peu.

---

---

---

Je riais un peu en l’entendant me dire qu’il me soutenait. C’était amusant car c’était bien assez rare que j’en ai l’impression. Je ne pouvais pas m’empêcher de rire nerveusement en le regardant alors me dire qu’il était à l’étranger enfin le regardant… en quelques sortes. Je regardais son nom, son profil. Il était encore parti ? Il est toujours parti. «Hum hum… », me contentais-je de souffler simplement en me disant que c’était un peu bizarre à force car après 6 mois, il n’était pas vraiment très présent. Je souriais doucement. « Ça fait longtemps que tu me dis ça, non ! », soufflais-je légèrement sans vraiment cacher la déception dans ma voix dans un sens par ce que voilà, je voulais le rencontrer surtout par ce qu’enfin… je ne savais pas vraiment mais j’en avais envie. Je parlais alors du futur en haussant doucement les épaules et écoutant ce qu’il me répondait attentivement. J’étais vraiment sérieuse en l’écoutant et alors qu’il me parlait de changer de sexe. Là, j’éclatais littéralement de rire. Je ne pouvais pas me rependre en lâchant même prise pour descendre alors que nous arrivions. Je descendais donc de son dos. « Si un jour… par le plus grand des hasards… tu changes de sexes… ça serait un peu bizarre, non ? », lui disais-je alors en lui offrant un beau. Je prenais attention à ne pas relever pour le poids ayant toujours eue un petit souci à ce niveau même si j’étais fine, je n’étais jamais satisfaite. Merci belle-maman. J’avais eu un début d’adolescente assez catastrophique. Là, je souriais doucement. « T’es certain que ton père est à l’étranger ! », je ne pus m’empêcher de sourire. Je ne pus m’empêcher de le regarder sérieuse, l’interrogeant du regard mais ça me travaillait depuis un moment maintenant. Et j’attendais qu’il entre pour entrer, un peu inversement de la logique d’un gentleman mais bon, je ne suis pas comme toutes les filles.

---