+ girls, just wanna have fun - Bonnie&Billie&Théa

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❝ Moi, je vous dis, les hommes sont riquiquis et les femmes sont géantes. Hulk en fait, c'est pas un homme mais quand on voit les femmes qui se baladent parfois maintenant... ça m'étonnerait pas, t'en as ce sont physiquement des tyrex. Ruahhhhhh... ❞

En journée des plus simples, comme toutes, boulot au château des mirages. Un domaine que je rebâtissais pour en faire un coin pour les fêtes. Enfin là, j’étais partie chez moi pour m’apprêter, me faire belle avant de rejoindre Théa. Je n’étais pas encore trop à l’aise avec la grande blonde. Disons que j’avais autant d’amies que l’on pouvait en compter sur les doigts d’une seule main en ville et aller seule en boite, c’était cool mais disons que c’était parfois un peu plat. Enfin là, je voulais voir Théa pour savoir ce qui se passait avec Matthew pourtant je n’avais même pas encore eue l’occasion de lui demander. J’avais commencé la fête bien trop tôt. Les questions s’étaient rapidement effacées de mon esprit. La vie, c’est vraiment chiant. Sérieusement. Cela ne sert clairement à rien d’autres qu’à nous faire chier. C’est vrai. J’étais dans ma phase… alcool noir de la soirée. Alors que nous sortions du bar après que j’ai « agressée » un crétin qui avait osé me mettre la main aux fesses. Non mais, il se prend pour qui ce coquin ? Sa maman ne doit surement pas lui avoir appris la politesse. Ou alors, elle l’a finie au whisky. Clairement. Enfin bref, je titubais encore avec ma bouteille à la main, une bière pour changer car le barman ne voulait plus me donner de vodka. Comme d’habitude, il m’arrête après un moment. Le petit chieur. Parfois je me demandais si Melissa serait avec moi si elle était encore vivante enfin de la partie. Je prenais un peu sa vie mine de rien. Fête et alcool. Où est passé la petite fille sérieuse de mon passé ? Ouhhhh envolée. Magique. Théa était avec moi. Elle me suivait enfin je crois qu’elle n’était pas loin. « Tu sais en plus, mon frère, c’est un abruti. Je ne sais pas pourquoi tu le fréquentes. Comment il peut me juger. Danser cul serré avec les mecs et les laisser me tripoter, sérieusement ! », je n’étais pas vraiment remise des remarques de mon frère car son jugement m’important mais j’avais tellement la sensation qu’il avait raison par moment. Cette vie de semi-débauche me remplissait d’un choix bien éphémère. Cela me donnait la sensation d’être encore plus proche de ma meilleure amie défunte. Je ne pouvais pas finir par oublier et continuer à vivre. Une part de moi en étant encore raccrochée. Faire la fête à ce point surtout. Nous approchions d’une fontaine placée au tournant de la rue. Elle était belle, je me stoppais quelques instants en la regardant attentivement et surtout en fixant mon regard dans le fond de l’eau. C’était beau. J’étais complétement bourrée. Je me tournais vers Théa. « Viens, on va faire plouf ! », c’est alors qu’un bruit de pas raisonnait dans la rue, il était tard, très tard. Trop tard à mon gout enfin disons que je n’aimais pas me balader dans le noir aussi tard. Pourtant les lampadaires éclairaient mais bon. Enfin, bon, je voulais regarder qui était cette personne, ni d’une, ni deux, je passais la tête par en dessous de mes jambes pour regarder derrière moi. Croyez-le ou non, c’était la façon la plus pratique que j’avais dans l’esprit en ce moment et rien d’autres. Bien sûr, j’avais un short et un bustier puis j’étais chaussée de haut talons ce qui me permettait donc de me pencher. Je regardais vers la ruelle mais personne n’arrivait. Apparemment, les bruits avaient stoppés. J’étais genre : c’est pas normal. « C’est louche ! », soufflais-je doucement toujours la tête pratiquement entre mes cuisses. Que voulez-vous, je suis souple apparemment. Enfin bref. Motivée, je me redressais en sautillant. Mes talons laissant un boucan infernal contre le sol. J’allais à l’entrée de la ruelle mais à ce moment-là, PAF ! Alors que je ne regardais pas devant moi sur le coup, tournée vers Théa, cette belle blonde aussi canon qu’un mannequin que… et bien : PAF ! Je me prenais en pleine face… une personne. Me cognant alors front à front et criant un Aïe de douleur alors que je mettais la main sur mon front. « Non mais ça va pas ? », éprise d’un instant de douleur, un peu inconscient. Je repoussais la jeune femme sans me rendre compte de la violence de mon acte. Et mince, j’étais devenir Hulk à mon tour. Je me frottais le front. « Vous pourriez regarder devant quand vous marchez… », j’étais en tort mais bien trop pompette pour m’en rendre compte. Je devais paraitre pour une cinglée. Heureusement que je n’étais pas ainsi sobre. Je faisais une moue enfantine. « Je vais avoir un gros cochon ! », lâchais-je comme la petite fille qui se plaint de la douleur. « Théa… SOS, faut aller à l’hôpital ! », je regardais alors la jeune femme par terre en arquant un sourcil, la regardant attentivement, la détaillant presque. Au moins, elle ne puait pas l’alcool… contrairement à moi enfin je me disais ça mais j’étais bien trop loin pour le remarquer. Bien trop, oui.

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Girls just wanna have fun !

Billie et Théa avaient décidé de passer la soirée ensemble après leur journée au château des mirages et de sortir en boîte. La brunette s’était mise en tête de rénover le monument pour en faire une salle des fêtes et avait demandé à la jeune réalisatrice de prendre des plans du château avant et après l’évolution des travaux. Passer beaucoup de temps ensemble avait ravivé l’amitié entre les deux jeunes femmes, mais Billie se montrait toujours aussi méfiante. Pourtant, elle avait proposé une petite sortie à Théa ce soir pour se changer les idées. La jolie blonde soupçonnait surtout son amie de vouloir en savoir plus sur la nature de sa relation avec son frère. Matthew était en effet venu la voir dans le château où travaillait sa sœur et les éclats de leur dispute avaient certainement été entendus à travers tous les murs. Lorsque la jeune femme arriva au point de rendez-vous donné par Billie dans la boîte, c’est-à-dire près du bar, Théa constata que son amie était déjà dans un stade bien avancé. Plus modérée en matière d’alcool, la jeune réalisatrice commanda une bière et écouta les divagations de la brunette à propos de son frangin. Matthew avait tendance à être fort protecteur avec ses proches (trop), mais ce qu’il ne comprenait pas, c’est que cette attitude encourageait justement Billie à faire le contraire de ce qu’il fallait, juste pour montrer au monde qu’elle était suffisamment grande pour se prendre en charge toute seule. Théa devinait que son amie se noyait dans l’alcool pour à la fois oublier le souvenir de sa meilleure amie et lui rendre une forme d’hommage en devenant comme elle l’était. La jeune blonde esquissa tout de même un sourire quand Billie affirma que son frère était un abruti. « Tu as raison. » Approuva-t-elle en se rappelant la réaction démesurée qu’il avait eue à cause d’un malentendu entre eux. Il agissait parfois comme un idiot. « Mais il n’a pas toujours tort et il s’inquiète surtout pour toi. » Ajouta-t-elle tout de même en la faveur de Matthew, pour ne pas laisser la brunette continuer de maudire son frère toute la soirée. Au bout d’une heure, Billie était vraiment dans un état limite inconscient. Théa fit un léger signe au barman pour mettre le holà et proposa à son amie de rentrer pour terminer leur soirée. La brunette s’offusqua lorsque le serveur refusa de lui servir une nouvelle vodka et opta pour une bière en guise de conclusion de la soirée. Théa aida ensuite son amie à se lever pour sortir de la boîte, Billie zigzaguait entre les gens sans parvenir à marcher droit. Les deux jeunes femmes marchèrent dans la rue et arrivèrent ensuite près d’une fontaine dans laquelle la jeune alcoolique proposa de se précipiter pour un grand plouf. La jolie blonde esquissa un sourire en imaginant Billie patauger dans l’eau et jouer au vilain petit canard, mais ce serait moins drôle de rentrer complètement trempées, surtout que la brunette serait capable de se noyer toute seule. « Il est tard, on jouera à plouf une autre fois ! » Tenta-t-elle de la raisonner. Elle la retint donc d’aller dans l’eau, lorsque l’attention de Billie se reporta sur un bruit qu’elles entendirent dans la rue. La jeune Harisson adopta une position pour ainsi dire comique, la jolie blonde n’arrivait même pas à se concentrer sur le bruit tellement l’attitude hors-sujet de son amie la faisait sourire. « C’est toi qui es louche ! » Lui répondit-elle ensuite en reprenant ces mots. « Bon tu viens ? On va rentrer. » L’encouragea-t-elle à reprendre la route. Il se faisait vraiment tard et elles avaient assez traîné en route ; Billie n’aurait qu’à faire ses singeries une fois chez elle. La brunette se redressa ensuite, plus motivée que jamais et marcha en sautillant partout. « Tu fais un de ces boucans ma vieille ! » Lui fit remarquer Théa en levant les yeux au ciel. Il ne servait à rien de la raisonner dans l’état où son amie était. La jeune femme regarda si des lumières ne s’allumaient pas dans la rue ; elles devaient forcément avoir réveillé des gens avec tout ce bruit ! Soudain, elle dévia son regard à côté d’elle et assista à une scène digne d’un mauvais théâtre trop mélodramatique. Billie venait de percuter quelqu’un et au lieu de s’excuser, elle s’en prit à la personne en face d’elle et la poussa violemment. Théa n’attendit pas deux secondes de plus pour s’interposer. « Mais Billie, t’es complètement dingue ! » Interpella-t-elle son amie qui lui demandait d’appeler l’hôpital. La jeune réalisatrice la secoua un bon coup pour la ramener à un semblant de réalité. « C’est ça, on va aller à l’hôpital et t’enfermer chez les fous ! » Lui rétorqua-t-elle cinglante. Elle se retourna ensuite vers la personne bousculée, une jeune femme qui avait atterri à terre sous la violence du repoussement de Billie. Théa se pencha pour l’aider à se relever. « Faut excuser mon amie, l’alcool et elle, ça ne fait jamais bon ménage. Pas trop de mal ? » Lui demanda-t-elle, en croisant les doigts pour que la jeune femme en face d’elle ne prenne pas davantage la mouche et n’ajoute pas de l’huile sur le feu… parce que c’est exactement ce que Théa aurait fait à sa place vu son tempérament de feu et sa tendance à vite partir au quart de tour. Avec un peu de chance, ce ne serait pas le cas de la victime de Billie, sinon la situation risquait de rapidement dégénérer.

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Girls just wanna have fun!

Vous savez quand il y a des jours qui commencent mal, on dit que tout va mal! Et bien c’est ce qui m’arrive aujourd’hui. Tout a commencé quand je me suis réveillée, je croyais qu’il était encore tôt, mais non…Je regardai l’heure sur le cadran et il indiquait 10h! «Quoi 10h, je suis en retard oh…MERDE!» J’étais en retard pour mon cours de journalisme criminel. *Le cours que je préfère soit dit en passant*Je me levai d’un bond et couru chercher un Jean dans mon bac à linge sale et l’enfilai. Je ne savais pas du tout quoi mettre alors, j’ouvris l’armoire qui me servait de penderie et pris le premier chandail sur le dessus. Je l’enfilai rapidement et trébuchai sur mes souliers. «AH, c’est bien ma veine aujourd’hui!» Je me relevai de plus en plus en colère et exaspérée. Je pris mes chaussures et une paire de chaussette et me précipitai vers la cuisine. «Pas le temps de déjeuner, Je suis en retard!» Je regardai ma colocataire en lui disant cela et enfournai une pâtisserie entre mes dents et me précipitai vers ma voiture. «Mais où sont mes clés, bon sang. Quand je suis à la bourre, il faut que je perde tout!» Je continuai quelques minutes en fouillant dans mon sac d’une main rapide pour trouver mes clés! Quand je les eu trouvé, j’ouvris la portière en furie. *Je ne suis pas comme ça d’habitude!* Je claquai la portière et lâchai un bon «HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA» en frappant sur le volant. Je mis les clés dans le contact et démarrai la voiture. Je ne savais pas pourquoi tout allait mal aujourd’hui, mais devait vite trouver quelque chose pour conjurer cette soudaine malchance. Je sortis mon Ipod de ma poche de manteau et le branchai dans la voiture. *Enfin une chose qui me ferait vibrer.* Je le mis sur morceaux aléatoires, la première chanson qui joua est Le vent et La rivière de Jean-Marc Couture écrite par Cœur de Pirate. Je me laissai aller à cette douce mélodie qu’on chante au bord d’un feu de camp. Je commençai à me détendre. «Le temps se défile, mais aimes moi cette nuit. Ce sera moins triste de dire au revoir ainsi. Tout ce que tu connais c’est cette ligne, cette frontière. Mais moi je dois franchir encore la rivière.[…]» *J’adore chanter en voiture c’est intime et personne ne t’entend!* J’étais enfin arrivée à l’endroit spécial où le professeur avait décidé de nous emmener pour notre cours et nous montrer comment faire une bonne enquête de terrain. J’ouvris la portière et couru vers les autres étudiants. Je ne voulais pas que le professeur voit mon retard, moi qui a l’habitude d’être la première arrivée. Lorsque je fus côte à côte avec les autres j’entendis la voix au loin : «C’est gentil de vous joindre à nous Mlle Hatwood!» Je me sentis très embarrassée.*Comme la fois où je suis tombée dans la piscine en robe de soirée!* Je regardais en bas de gauche à droite pour ne pas laisser ma gêne prendre le dessus. Le professeur nous donnais les evidences du meurtre qui s’était passé à cette endroit il y avait peu de temps. Mais suivant son résonnement, je compris qu’il lui manquait une chose importante. Pardonnez-moi Monsieur, mais en tant que bon journaliste, ne devrions-nous pas trouver le mobile du tueur, où faire une victimologie?» *Bon enfin vous voyez le toppo du déroulement du cours non!? Je peux passer à autre chose?* Après le cours, je n’avais plus rien donc, j’avais la journée devant moi. Je me souvins que j’avais rendez-vous ce soir avec un garçon rencontré sur le net. Alors je me dirigeai rapidement vers mon logement pour me préparer. Plusieurs tests de coiffures et de maquillages devaient être fait avant de pouvoir me présenter à lui. Je commençai par m’aplatir les cheveux et des tirés vers l’arrière en longue queue de cheval. Je pris une mèche de cheveux du dessous et l’enroulai autour de l’élastique. je me regardai dans le miroir et finit par dire : -NAH… c’est beau… mais j’ai l’air sauvage!» Je détachai mes cheveux et je me décidai à les friser légèrement. Je pris mes cheveux ondulés et fit une couette sur le côté assez basse et encore une fois, enroulai une mèche autour de l’élastique! «Là c’est parfait, j’ai l’air douce et angélique!» Le maquillage me prendrait du temps et je le savais. *Je ne suis pas une fille qui se maquille beaucoup* Je passai de couleurs pastelles aux couleurs chaudes, mais arrêtai mon choix sur mon mauve et argent pour me faire un smoky eyes. «Ah tu vois quand tu mets de l’effort le résultat que ça donne? Tu es parfaite, enfin bon j’espère après 3h de préparation!» Je me dirigeai vers ma chambre à coucher pour choisir une jolie robe estivale légère et au vent. *Pour me faciliter la tâche, j’avais classé mes robes dans la penderie. Alors je me laissai guider vers la troisième section de robes! Je les regardai une par une en les jetant sur mon lit. «Pas celle-là, j’ai l’air d’un boudin. Ni celle-là, elle me rapetisse. Celle-là!» J’avais choisi ma petite robe blanche qui serrait au niveau du buste, mais qui était ample dans le bas. *Un vrai petit ange quoi!?* Je devais partir si je voulais être à l’heure à mon rendez-vous. Je repris ma voiture pour me dirigeai vers le restaurant où j’avais rendez-vous avec ce charmant jeune homme. Une fois arrivée sur place, je me dirigeai vers l’hôtesse. «Bonsoir, une réservation pour deux au nom d’Hatwood.» L’hôtesse regarda son registre et me prie de la suivre. Je m’assis et pris un verre d’eau pour l’attendre. Après une demi-heure d’attente interminable je finis par me lever. «Décidément aujourd’hui… Ce n’est pas mon jour! Me faire poser un Lapin et puis quoi encore!? Je décidai d’aller prendre l’air et de marcher un peu. Perdu dans mes pensées, chaussures à talon dans les mains, je ne regardais pas où j’allais! *Petite rêvasseuse c’est moi ça* Je sentis alors quelque chose sur moi. Je reculai alors d’un pas et vis une personne. «Non mais ça va pas? […] Vous pourriez regarder où vous marchez!» Je la regardai de haut en bas et décidément elle était un peu saoule. «Pardonnez- moi j’étais dans mes pensées, vous allez bien, rien de cassé?» Je regardai alors son amie qui avait l’air beaucoup plus sobre sans dire un mot au départ, mais finis par dire : *Ah non pas tout de suite, son amie c’est lancée la première!* «Faut excuser mon amie, l’alcool et elle, ça ne fait jamais bon ménage. Pas trop de mal ?» Une fois qu’elle eue terminé, je lui répondu avec un petit sourire : « Non, ça va merci, mais vous devriez la ramener chez elle, elle m’a l’air un peu trop saoule pour bien fonctionner!»

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❝ Moi, je vous dis, les hommes sont riquiquis et les femmes sont géantes. Hulk en fait, c'est pas un homme mais quand on voit les femmes qui se baladent parfois maintenant... ça m'étonnerait pas, t'en as ce sont physiquement des tyrex. Ruahhhhhh... ❞

Tu t’es vue quand t’as bue ? Alcoolique. Nous pourrions me le dire tellement j’étais out. Hey les amis, des millions de choses nous rendent un peu alcoolique. L’alcool mais aussi la fête. J’ai bue mais je pourrais être aussi folle sans alcool. Ou pas, peut-être. Et là, j’allais un peu loin. D’ailleurs, je remarquais bien que j’étais la seule à m’amuser. Oui, Théa ne voulait pas faire plouf. Roh mais que dirait Melissa ? Elle la jetterait presque dans la piscine. Et plouf. On fait la brasse. Quelle piscine d’ailleurs ? Il n’y en avait point mais l’on s’en fiche bien. C’était une fontaine, ah oui. J’avais déjà oubliée. Bien sûr. Je n’étais pas bien dans ma tête, je n’étais vraiment pas bien. Non mais oh, je suis bien. Enfin non l’alcool était un peu trop fort ce soir. Enfin disons que j’en avais abusée. J’avais bousculée cette femme sans avoir réellement regardée devant moi. Disons que j’étais un peu ailleurs. Mon amie, Théa devait en avoir de la patience, réellement. Je poussais un peu trop fort la jeune fille qui ne devait pas avoir plus de 20 ans à première vue. Je n’en savais pas trop son âge du premier regard. Je riais un peu nerveusement en demandant à mon amie pour aller à l’hôpital. Le pire était que la raison de mon envie soudaine n’était que la peur d’être défigurée par un cochon. D’habitude mon apparence n’était pas un souci. Je m’étais déjà cognée au front et j’avais été ouverte mais pourtant j’avais quand même été faire la fête avec mon pansement mickey. Et alors ? On s’en fout de ce que les autres pensent, je me trompe ? Je m’en battais les couilles pour éviter d’être trop vulgaire. Je riais un peu nerveusement car elle me disait qu’il faudrait m’enfermer mais j’en oubliais même presque la fille que j’avais bousculée. « Ça ferait trop plaisir à Matthew ! », soufflais-je un peu faussement choquée mais c’était surtout l’idée que ça pourrait lui faire plaisir qui me choquait. J’avais une dent contre lui, le pauvre mais vraiment quoi. J’étais genre morte de rire soudainement en entendant la jeune femme qui disait que j’avais un souci ou je ne sais quoi. Je n’écoutais pas réellement. Attention ne vous fier pas à l’apparence que je montre actuellement car je suis genre à l’écoute en général mais là, j’avais bu un verre de trop. Mon cerveau fait une sorte d’intolérance à l’alcool. Je ne marchais pas très droite en pointant la blondinette du doigt et éclatant de rire. « Toi, cocote, me rentre plus dans le lard ! », disais-je alors un peu fière de ma phrase comme si j’étais heureuse de dire du n’importe quoi. T’es cinglé ou tu l’es pas. Il faut savoir avoir le chic pour sortir des conneries aussi grosses qu’une maison tout en gardant une classe. Moi ? Classe ? Ouais, mon œil. Classe de rien du tout, surtout. J’allais alors vers la fontaine en marchant à cloche pied et pourquoi ? Aucunes idées, c’était drôle sur le coup. Et oui, je levais la jambe pour y mettre un peu et puis l’autre et je me mettais à danser dans la fontaine, dans l’eau en donnant des coups de pieds pour éclabousser et m’amusant comme un enfant dans sa fontaine, c’était juste trop fun. Je me fichais simplement ce que les autres pensaient car je m’amusais comme une enfant. Je n’avais jamais vraiment été du genre excentrique quand j’étais adolescente. La petite fille sage qui obéissait et restait surtout propre. Dans le sens où j’étais la fille bien. Celle qui était gentille, angélique, sérieuse et intelligente. Mais cela faisait des années que j’en avais marre d’être cette petite fille bien. Je n’étais plus une enfant, il était temps que je profite de la joie d’une vie. J’étais là, à m’amuser dans la fontaine sans me soucier de ce qui m’entourait. JE tournais en rond, simplement. Je ne me prenais pas la tête, je m’amusais. Mais là, je perdis équilibre sur mon pied et plaf, le cul dans l’eau. J’étais trempée. Je ne riais un peu, en fait, pas qu’un peu, j’éclatais littéralement de rire. « Et plouf ! », disais-je alors avec joie en tapant des mains sur l’eau pour m’éclabousser et me levant. « Théa, je suis mouillée, t’as un sèche-cheveux ? », sur toi ? Mais bien sûr en pleine sortie. J’étais un peu stupide sur le coup mais je ne m’en rendais pas compte. Je m’en rendrais surement compte au réveil. Le pire était surement que je n’avais pas bue tant que ça mais l’alcool était tellement efficace sur mon organisme que j’en étais imbibée jusqu’au cou.

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Message pour Bonnie a écrit:: Peste en vue !

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Girls just wanna have fun !

Théa n’avait plus envie de chercher à raisonner Billie. La jeune femme ne l’écoutait pas et en faisait à sa tête. Elle esquissa un nouveau sourire à ses bêtises, mais ne lui répondit pas quand elle affirma que Matthew serait bien content de la voir enfermée. La jolie blonde ne comprenait pas pourquoi la jeune Harisson avait une dent contre son frère ces temps-ci, mais elle lui menait la vie dure. « Tu ne crois pas que tu t’acharnes un peu trop sur lui ? C’est parce que lui et moi on est ensemble c’est ça ? » Lui lâcha-t-elle d’un coup sans chercher à réduire l’impact de ses mots. La nouvelle était sortie et elle ne regrettait pas du tout de le lui avoir annoncé dans de telles circonstances. Billie allait sans doute tomber à la renverse de l’apprendre de cette façon. Le temps de lui laisser digérer la nouvelle dans son monde de bisounours volants, elle se tourna vers la fille que son amie venait de bousculer et s’enquit de son état. La jeune femme lui adressa un sourire rassurant et lui fit remarquer qu’il vaudrait mieux ramener l’autre alcoolique qui n’était plus en état de fonctionner. « C’est ce que j’essaie de faire, mais elle aime n’en faire qu’à sa tête. Regardez –là ! » Dit-elle alors. « Je viens de la contrarier, alors elle va tout faire pour me rendre la pareille. » Expliqua-t-elle à la jeune inconnue pour bien lui montrer qu’elle n’inventait pas. Billie réagit aussitôt et demanda à leur nouvelle rencontre de ne plus lui rentrer dedans. Théa avait déjà bien compris le manège de son amie et devina que la jeune brunette se jetterait dans l’eau juste pour l’ennuyer. Le plouf distinct retentit dans la nuit. Elle riait de sa bêtise tandis que Théa préféra sourire plutôt que de s’emporter. A quoi bon ? Billie était complètement perdue dans un autre monde et n’avait pas la lucidité pour l’écouter. Elle interpella ensuite la jolie blonde pour lui demander un sèche-cheveux. « Un sèche-cheveux ? Bien sûr. Je vais te monter où il y en a. » Répondit-elle pour l’encourager à sortir de l’eau. Chez elle évidemment. A ce train-là, il valait mieux qu’elle ramène Billie avec elle plutôt que de la déposer chez les Harisson où elle risquait de se faire passer un savon. Solidarité féminine oblige ! Mais Billie s’effondra dans le bassin de la fontaine et se retrouva assise dedans. Théa s’approcha pour l’aider à la relever mais avait beaucoup de mal à soulever un poids mort même aussi légère qu’était Billie. Derrière elles, la jeune inconnue devait bien s’amuser de cette scène comique.

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