— Comment trouvez-vous Fairhope ?
Fairhope.. J'y ai grandi.. J'y suis né même ! Donc bon, j'avoue y être attaché.. plus ou moins ! Autant je suis aventurier, autant je n'envisage pas quitter cette ville pour aller loin. Les racines vous savez, c'est plus fort que la rancœur ou les prises de tête.. Fairhope c'est ma maison, avec ses qualités et ses défauts. Comptez sur moi pour rester encore quelques années !

— Ou étiez-vous au moment des meurtres ?
Pour ma défense - pour une fois - je n'ai rien à voir avec tout ça ! Au moment des meurtres.. j'étais en prison! Je viens d'en sortir et j'y étais depuis un moment. J'en ai entendu parler par les journaux et ça a été une grande surprise, disons que la ville auparavant était plutôt tranquille.

— Connaissiez-vous les victimes ?
Plus ou moins, pas tous! Et pour ceux que je connaissais je n'irais pas jusqu'à dire qu'ils étaient des proches, disons qu'au cours de nos vies nous avions été amenés à nous rencontrer, et ça s'arrête la.

— Connaissiez-vous le shérif ?
Haha.. Le sherif.. oui. Il m'a coincé plus d'une fois et m'a d'ailleurs envoyé en prison. Ce n'est donc pas quelqu'un que je porte dans mon coeur, vous vous en douterez. Néanmoins je ne souhaite ce malheur à personne et au fond je suis sur que ce n'était pas un mauvais gars! J'ai été désolé d'apprendre pour lui.

— Pourquoi pensez-vous qu'il est innocent ?
Il était attaché à sa famille, voila qui est certain. Sur son bureau trônait d'ailleurs de très jolies photos. J'ai eu bien le temps de les admirer pendant les interrogatoires.

— Avez-vous des soupçons sur le véritable tueur ? Très sincèrement j'en ai aucune idée.. Mais je ne me fais pas d'illusion, la vérité finit toujours par éclater! Et c'est tout ce que je leur souhaite!

— Avez-vous déjà reçu un petit mot de Cards your lies ?
Non, jamais encore.

— mon petit prénom • Angélique
— je viens de ? • France!
— je me présent en bref • J'aime pas vraiment beaucoup parler de moi ! Je suis lycéenne.. Cavalière ! J'ai une vie bien remplie au quotidien et le rp est ma passion depuis bien.. 7 ou 8 ans ! Brune, yeux gris, ça ira?
— j'ai trouvé(e) le forum comment ? • Un papillon de lumière m'a guidé.. non je déconne.. Cael !  
— mes première impression •Ohhh c'est joli!
— je me connecte touts les ? •Tous les jours!
— je suis trop pressé de ? • RP avec mes frangins !
— chatbox, jeux ou flood ? • Tout ça!
— suis-je timide ? • Totalement le temps de me lancer
— ma fiche avance, elle est ? • Terminée
— j'ai une/des question/s • Non non ça va!
— le code du règlement •OK By Maël
— mon groupe • les vodka addicted
— et un dernier mot ? • ♥

5 ans.. 5 ans de captivité dans une foutue prison avant de retrouver ma précieuse liberté avant hier. Quel bonheur d'être libre de ses déplacements, de retrouver une chambre éclairée, qui sent bon, pouvoir prendre un bain pendant une heure si ça me chante, manger tout ce qui me fait plaisir, pouvoir faire la fête, écouter de la musique. C'est à peu près tout ce que j'ai fait dans les 24 premières heures suivant ma libération . Dormir, manger, me laver, faire du shopping, et sortir le soir, des actions bien anodines pour tout le monde mais qui pour moi marquaient le renouveau de ma vie, un nouveau commencement. Je ne dirais pas que j'ai changé, non.. Mais cet emprisonnement m'a poussé à réfléchir, et à me rendre compte de certaines choses. En particulier de l'hypocrisie de ma chère famille qui joue la famille parfaite et soudée mais qui en m'attendant n'a pas tant cherché à avoir de mes nouvelles. On ne peux vraiment compter que sur soi même, et c'est la ma nouvelle philosophie qui je pense, m'évitera à l'avenir bien des déceptions.

M'enfin, puisque chaque jour est une nouvelle aventure je m'étais levé sans apriori sur la journée qui m'attendais, me contentant de m'habiller et me coiffer avant de partir en ville, mains dans les poches de mon pantalon. Je regardais autour de moi ces rues ou j'avais passé mon enfance à courir avec mes frères. Ces maisons ou vivaient ou vivent encore les amis de mes parents. Enfin.. De ma mère du moins, mon père n'étant plus de ce monde. Ces maisons ou avant de partir ma mère me tendais les mains, non pas pour que je les prenne et que je ne risque rien en sortant un peu vivement près de la route, mais pour que je lui rende ce qu’éventuellement j'avais glissé dans mes poches en passant l'air de rien près du beau meuble du salon ou trônaient animaux en porcelaine ou autres petits objets facilement dissimulables. La bas ce banc ou je traînais avec mes amis quand j'étais au lycée. Non décidément.. Rien n'aura changé ici. Les gens ont toujours la même tête, les mêmes sourires faux, les regards en coins. C'est à se demander parfois ce qui me retient ici.

Quoi qu'il en soit, j'entrais dans un café que j'avais pour habitude de fréquenter depuis.. pfou.. Je ne saurais même plus vous donner un chiffre exact, déjà tout gamin je passais ici récupérer à grignoter quand j'avais un creux. Le temps d'acheter un café et des muffins avant de reprendre ma promenade matinale alors que peu à peu la ville s'éveillait, les gens affluaient vers les commerces, ce qui me fit d'ailleurs penser au job qui m'attendait dès la semaine prochaine. Photographe, voila ce que m'avait trouvé la personne qui était chargée de ma réinsertion dans la société. J'aurais adoré voir la tronche qu'a fait mon frère quand on lui a annoncé ma libération, Mr le maire Rowsburry. Il me fait bien rire lui quand même. Mon jumeau. Il n'y a pas à réfléchir longtemps pour constater combien on est différents. Le sérieux qui dirige maintenant la ville, et l'ex taulard qui a jamais été capable d'avoir une relation sérieuse et sur la durée avec une femme et qui pour l'avenir n'a absolument aucun projets. Mais à choisir, ma vie me convient parfaitement. Un sourire amusé m'avait étiré les lèvres à un " Bonjour Cael! " A mon regard et mon sourire tout ce qu'il y a de plus moqueur et faux la personne s'était bien vite rendue compte de son erreur, rectifiant par un " Neal. De retour ? " Auquel je n'avais pas pris la peine de répondre étant donné la rhétorique de la question. Portant mon café à ma bouche en m'affalant de façon nonchalante sur le banc en bois. Hé oui.. J'étais bel et bien de retour à Fairhope.