Fairhope a toujours été la maison de Théa. Mais en grandissant, elle a connu quelques relations tendues avec ses parents l’un médecin, l’autre avocat, qui attendaient de leur fille qu’elle s’attèle à des études lui réservant un avenir tout aussi brillant. Mais le rêve de la jeune femme était tout autre : Théa est une artiste. Elle est surtout intéressée par les arts médiatiques depuis toute petite et a toujours voulu travailler dans ce milieu. Ses parents refusant de la laisser se lancer dans ses études, la situation est devenue plus compliquée. Alors quand son cousin Caël lui a offert d’emménager avec son frère et lui à sa majorité, Théa a immédiatement accepté, suivie par sa sœur qui ne pouvait pas non plus rester dans la maison familiale. Ces dernières années n’ont pas été des plus roses pour Théa. Après avoir eu son diplôme en poche, elle galère pour trouver du travail dans le milieu qui lui plaît et pour se faire un nom, faute de moyens à disposition dans l’immédiat. Elle tourne donc pour le moment des petits reportages pour les médias locaux. Dernièrement, Théa a été touchée par le meurtre de sa marraine, qui n’était autre que la femme du shérif, et la jeune femme compte bien démêler le vrai du faux dans cette histoire. Elle ne croit pas une seconde à la culpabilité de son mari. Quel rapport aurait-il eu avec les autres meurtres ? Depuis quelques temps, Théa a une nouvelle idée qui germe dans sa tête ; elle hésite à s’inspirer des affaires de Fairhope pour en faire un minifilm, une lubie dont sa sœur essaie de la dissuader, par peur que sa cadette ne s’attire des problèmes…