INTRIGUE ⊱ et si l'on piquait le canard du voisin ?

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Sweet Summer Night

Cette Valentine me distrait bien, je ne pensais pas qu’une futur femme de shérif pouvait être aussi… Cool on va dire. Je veux dire qu’en fait, quand on cherche bien, on ne trouve pas forcément des femmes qui vont être dans le même délire que moi comme ça, surtout que notre discussion est vraiment partie de rien. Enfin, elle me fait rire et c’est le principal. « Rassurez-vous, je ne vous oublierais pas la prochaine fois même si vous veniez dans un sac poubelle… » Je lui fais un petit clin d’œil tirant plutôt d’une habitude que je garde qu’un geste de drague. Bon je pourrais quand même la draguer, mais ce n’est pas l’idée que j’ai en tête, pour l’instant je veux simplement passer un bon moment. De toute façon je ne compte pas rentrer chez moi sans une fille à mon bras, or Valentine est fiancée mais pas avec le pecno du coin, non c’est le nouveau shérif. Puis elle éclate de rire alors qu’elle me menaçait de mort. « Je suis une tueuse, tout le monde le sait ! » Je prends un air du genre indécis. « Ah ça, qui sait ? » Puis je passe ma main devant ma bouche en me penchant légèrement sur côté, vers elle. « Mais ne vous en faites pas, ça restera entre nous… » Je lui refais un petit clin d’œil accompagné d’un sourire et me redresse en vidant mon verre et le reposant sur la table. Enfin, le shérif arriva et ronronna avec Valentine alors que je regardais la foule. Je vis d’ailleurs ma chère cousine passer et aussi Robyn que je détaillais des pieds à la tête avec un certain plaisir. Toujours aussi mignonne. Cependant elle continua son chemin plus loin en fuyant mon regard. J’arque un sourcil devant ce comportement qui me surprend sur le coup. Bref, le message vu et déchiffré je fus qu’à moitié surpris de la réaction de Valentine qui lâcha complètement son portable. Je rigole. Si elle voulait la faire discret c’est raté. Son fiancé me dévisagea et je compris vite que ma réaction avait réveillé son côté flic. D’ailleurs heureusement que je le connais de tête, il peut être attentif à sa douce, pour ma pomme il ne m’a même pas salué. Enfin, ce n’est pas ça qui va me gâcher la fête. Je décide donc de changer de compagnie pour les laisser roucouler tous les deux. Je me penche vers le buffet pour prendre une mini part de pizza en frôlant Valentine. « Bon je vous laisse je vais faire un petit tour… » Un sourire en coin je me redresse et souris à Valentine en jetant un coup d’œil à son ventre et m’en vais sans m’occuper du shérif. Je lève vite fais la main pour saluer et me dirige à travers la foule pour m’arrêter aux côtés de Robyn. Je prends un verre de limonade sans rien dire puis la regarde finalement. Je fais le surpris. « Oh tiens, Robyn ! Quelle surprise ! »

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Happy Summer

« Ca va à part ça ! » Elle rigole nerveusement et Louis semble déceler comme un malaise, enfin quelque chose qui n’irait pas. Impossible pour lui d’en savoir plus, mais c’est comme une intuition, il a la sensation d’avoir comme de l’empathie avec Billie. Peut-être pour ça qu’il fait le protecteur avec elle. Étrange étant donné qu’il la connait à peine. C’est donc là que le nouvel arrivant fit son entrée et Louis se présenta en premier pour ne pas donner la peine à Billie de le faire et peut-être se sentir mal à l’aise en ne sachant pas quoi dire au final. Une seule rencontre ne permet pas de pouvoir tout dire sur une personne. Billie argumenta le fait que Louis s’occupait de la musique. « C’est cool la musique, sacrement important pour cette journée… » Louis lui sourit en haussant les épaules. « Oh oui mais ça ne m’a pas donné beaucoup de boulot donc… » Donc ? Bah rien, c’est un truc qui arrive souvent à Louis qui commence une phrase sans savoir comment la finir. Heureusement Billie enchaîne sur la présentation de son frère. « C’est Matthew, enfin c’est mon frère. Enfin demi-frère mais bon, c’est mon frère. Il est banquier à la Morisson et surtout… un chasseur de cigale assez doué. Il fume comme un pompier et m’étouffe avec sa fumé mais encore mieux, il sort avec mes amies ! » Comme quoi ici, il y a beaucoup de demi-frères et sœurs. Mais à part les premières informations, Louis se fichait un peu du reste, mais par politesse il sourit et hocha de la tête légèrement en rigolant. Lui et ses demi-sœurs étaient assez calmes entre eux et se cherchaient assez rarement, mais c’est peut-être aussi parce qu’ils ne vivent plus ensemble. Billie regarda Louis en lui souriant. « Si tu as besoin d’un prêt, tu peux toujours le séduire ! » Sacré Billie ! Louis rigola, mais le frère répliqua assez rapidement. Il avait droit à une vrai petite querelle de frère et sœur. « Enchanté en tout cas, et comme l’a si bien dit la fille qui me sert de sœur, si tu as besoin de monter un projet financier, tu sais où me trouver maintenant, mais pas besoin de me séduire… Et je vais parfaitement bien si tu veux tout savoir, excepté quelques remarques dont je me passerais bien. » Louis se sentait un peu de trop entre eux deux mais il sait bien que la complicité entre deux personnes prenait souvent beaucoup de place surtout avec un quasi inconnu. Il joua quand même le jeu et préféra rester que fuir. « C’est gentil mais pour l'instant ça ira. Et je crois que ma petite amie ne serait pas vraiment d’accord pour nous deux ! » Louis fit un geste pour désigner Matthew et lui-même en souriant et rigola. Puis une jeune femme, une blondinette s’avança en faisant signe de ne rien dire. Surement la petite amie de Matthew et donc la copine de Billie. Bon là, ça devenait le rendez-vous familial, Louis commençait vraiment à se sentir de trop. Il regarda d’ailleurs son portable qui vibra pour voir si ce n’était pas Louve. Un code ? Bof, pas l’envie, ni le besoin de le déchiffrer même si ça paraît simple. Déçu, il le replace dans sa poche en regardant le couple se retrouver. « Hey Théa, comment tu vas ? Matthew, tu fais les présentations ? » Louis se reconcentra vite sur les personnes qui l’entourait. Il fit un pas sur le côté, se rapprochant de Billie pour laisser la jeune arrivante rentrer dans le cercle de discussion. «Tu la connais déjà parfaitement bien, par contre… Louis, je te présente Théa, réalisatrice la plupart du temps et ma petite amie tout le reste du temps, Théa je te présente Louis, c’est lui qui gère la musique aujourd’hui. » Louis s’avança et tendit sa main pour saluer Théa avec un sourire rayonnant. « Enchanté, que fait une réalisatrice à Fairhope ? Je ne savais pas qu’on produisait des films ici ! » Il tourna la fin de sa phrase en ironie, il se doutait bien qu’elle devait pratiquer son travail ailleurs, mais que ce soit par politesse, pour faire la discussion et une pointe de curiosité, Louis ne se retint pas. Une fois la poignée de main faite il reprit sa place, droit et les mains dans les poches et lança un regard à Billie vite fait. La chaleur commençait à envahir les lieux et Louis irait bien piquer une tête dans la mer. S’était d’ailleurs dans son programme de la journée. Il hésita un instant pour ne pas non plus faire celui qui préfère s’en aller que rester discuter, mais bon, l’eau l’attirait trop. Il leva son pouce pour montrer la mer derrière lui et regarda tout le monde en s’attardant un peu plus longtemps sur Billie. Après tout c’est celle qu’il connaissait le mieux. « Bon… Je vais vous laisser pour me rafraîchir dans l’eau moi. On va surement se recroiser de toute façon ! » Il leur sourit et s’en alla en reculant sur quelques pas avant de se détourner enfin pour se diriger vers la plage en ayant fait un petit sourire à Billie accompagné d’un clin d’œil.

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Casey n'était pas du coin mais il avait bien vite eu vent de cette sorte de tradition qu'était le barbecue de la plage pour le 1er juillet. Tout le monde y était convié... Oui tous les habitants. Au début il avait hésité, et puis finalement il jugea qu'il était peut-être temps de se faire de nouvelles connaissances. Quoi de mieux pour célébrer l'été qu'un short à fleurs ? C'était plutôt amusant pour Casey de s'habiller aussi décontracté, lui qui pendant plusieurs années sortait très rarement sans être en costume. Encore un élément mettant en avant qu'il avait changé de vie et ce choix il ne le regrettait pas.
Il arriva sur place assez rapidement, pour l'occasion il avait préparé une tarte à la prune un dessert assez simple à faire et qu'il réussissait bien. Tout de suite il se dirigea vers le buffet pour l'y déposer, regardant un peu autour de lui pour voir les rares personnes qu'il pouvait connaître. De loin il vit Billie, visiblement dans une discussion avec deux jeunes hommes. A priori la liste de ses connaissances s'arrêtait là. Il prit alors un verre et se servit à boire avant de prendre quelques petits trucs à grignoter. Observer un peu les interactions entre les gens c'est toujours très intéressant, c'est bien pour ça que pour le moment il décida de rester à cet endroit stratégique qu'est le buffet, avec la nourriture et les boissons à portée de main.

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SUMMERTIME

And the living is easy. 

Je prends beaucoup plus de temps qu'il m'en faudrait pour préparer le taboulé. Ce n'est pas que je n'ai pas envie d'aller à cette fête organisée par les habitants de la ville...Non, en fait c'est tout à fait ça. J'aime les soirées mais ce soir, je pourrais faire bien d'autres choses que d'aller participer à une petite fête pittoresque à la plage. Mon livre n'avance pas, j'ai une tonne de factures à régler et la lessive pourrait bien être faite, aussi, pourquoi pas? Mais bon. J'ai déjà commencé et je me suis engagé (du moins si on peut vraiment dire ça) à y aller quand un de mes employés a parié que j'étais supposément trop coincé pour y aller. Je ne suis pas vraiment coincé, juste sélectif. Et la fête à la plage ne ferait habituellement pas trop partie de mes sélections. Je dépose les ustensiles sur le plan de travail et transfère le taboulé dans un plat au look festif, préparant une présentation d'assiette qui je le sais sera inutile puisque les gens qui se servent dans un buffet ne regardent généralement pas trop la décoration des assiettes. Je lave rapidement la cuisine et je regarde le résultat de mon plat, assez satisfait. Il est temps d'aller me préparer. Je soupire en détachant le tablier. Les gens seront probablement habillés de manière relâchée, j'hésite un instant à mettre un short mais je laisse tomber l'idée, optant pour un jeans et abandonnant donc mon pantalon clean habituel. J'attrape un t-shirt blanc qui me sert généralement lorsque je vais m'entraîner, simplement parce que je n'ai pas tellement envie de crever ce soir et qu'il semble faire assez chaud à l'extérieur. Je soupire et vais chercher le taboulé ainsi que mes clés, quittant mon appartement à reculons.

Je cherche une place de parking et le type dans la voiture devant moi ne semble pas trop savoir ce qu'il fout. Il me parle à travers la fenêtre de sa voiture et comme de fait, il n'a aucune idée de ce qu'il fait. « Connard! » Je laisse échapper mon agacement par un jurron, montant le volume de la musique et allumant une cigarette, et je tente d'attendre patiemment et de me calmer, même si je suis extrêmement énervé et que je n'ai pas du tout envie d'aller à cette satanée fête. Finalement, l'imbécile devant moi finit par prendre une décision et avancer, et je peux enfin me stationner au lieu de crever dans ma voiture. Je sors et attrape le taboulé et ce qu'il me faut -donc pas grand chose- pour me diriger vers la petite fête où pas mal de gens sont arrivés, contrairement à ce que j'aurais pu croire. Je me faufile parmi les petits groupes et je vois des visages qui me sont familiers, mais dont je ne pourrais pas pour autant dire les noms, parce que je ne les connais pas assez pour ça. J'aperçois quand même Billie-Leen qui est occupée à discuter avec quelqu'un, alors j'évite d'aller la déranger. Je continue donc mon chemin vers le buffet, faisant attention au taboulé et aux gens qui pourraient ne pas regarder où ils vont. Par exemple la petite fille déguisée en lapin qui manque de me foncer dedans, mais elle, c'est une enfant donc c'est différent. En arrivant au buffet, je vois quelqu'un que je ne pensais pas nécessairement voir ce soir. Je dépose le taboulé calmement, et même si je ne sais pas si elle m'a vu et qu'elle discute déjà avec le shérif et un autre homme que je ne connais pas mais qui semble s'en aller, je décide de lui adresser tout de même la parole. « Bonjour...Valentine, c'est ça? » Je souris poliment, puis je regarde ensuite le shérif. C'est tout de même pas le moment de me mettre à dos l'autorité de la ville. « Bonjour shérif Broderick. » Je jette un coup d’œil au reste du buffet et vois le punch non loin et j'ai presque envie d'en prendre un verre mais je me dis qu'il vaudrait mieux éviter pour l'instant et se contenter des boissons sans alcool. Je soupire à cette pensée.

FICHE ET CODES PAR EPISKEY.

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⊱ ALLOUETTE GENTILLE, JE TE PLUMERAIS
Tueuse hors not… tel est la question, voyons. Je me laissais surprendre à m’amuser avec un autre homme que mon fiancé et je riais doucement. Je ne pus qu’agrandir mon sourire et même rire à ce petite air de séducteur qu’il semblait avoir. C’était charmeur car je n’avais pas la sensation de séduction d’un autre homme que mon fiancé depuis bien un moment. J’étais donc encore capable de plaire. Bien que cela ne soit pas un but. Cela fait toujours plaisir. « Merci, c'est gentil. Je noterais ça quand vous passerez à la caisse dans l'avenir ! », soufflais-je en fronçant le nez alors qu’arrivait des mains sur mes yeux. Aidrian. Et paf, je le reconnaissais. Une animosité étrange semblait couler entre lui et Mael alors que j’étais bêtement à faire une sorte de je ne sais quoi à vrai dire jusqu’à cette sms bien étrange que je ne pus m’empêcher de comprendre et le comprendre un peu trop. Et là, bim, téléphone par terre. Je n’en faisais pas qu’une de bourde. La honte, sérieusment mais sérieusement. J’allais le casser me disait Aidrian ce qui me fit rire alors que je levais les yeux. « Un de perdu, dix de rachetés, chéri ! », soufflais-je doucement mais en fait : je me faisais bien de mon téléphone en ce moment-même. Je me jetais à nouveau sur le buffet. Miam. Je parlais même des petits fours. Je le regardais attentivement alors qu’il me disait que ça ne l’étonnait pas qu’ils viennent de moi mais souriant doucement. « Un compliment ! », soufflais-je aussitôt en regardant vers Mael surtout alors qu’il me frôlait et lui souriant mais perdant ce sourire quand il regardait mon ventre. Lui lançant une sorte de regard noir. Ca l’amusait et il avait compris mais pas moi. Ahah. Ce n’était pas drôle. Je grimaçais doucement. « Amuses-toi bien ! », soufflais-je un peu nerveuse sur le coup et levant le regard vers Aidrian alors qu’il regardait toujours son portable. Je me rapprochais un peu plus en posant la main dans son dos et lui piquant son portable. « Oublies ça… », soufflais-je d’une voix un brin sensuelle. J’avais un truc en tête quand Dwayne arriva. Bien sûr, je grinçais des dents sous sa présence et serrant le poing aussi. Alors, lui. Près de moi ? Je le regardais attentivement. « Salut, Dwayne ! », lâchais-je un peu hors d’atteinte psychologiquement parlant. Oh ce type. Je ne le portais pas dans mon cœur, c’est vrai. « Oui, c’est ça ! », soufflais-je doucement en le regardant et penchant la tête. « Ça va ? Tu veux peut-être empoissonner tout le monde avec ton taboulé ? », J’avais bien sûr remarquée ce qu’il avait posé sur la table mais je haussais aussitôt les épaules du genre : je m’en foutisme car je ne voulais pas même croiser le regard de cet homme infecte. Oh mon dieu. Bon d’accord, j’avais les hormones en pelotes. Bon, bref, oublions les Dwayne et concentrons-nous sur les fiancés. Avant, j’offrais quand même un sourire à cet homme qui venait aussi d’approcher du buffet. Je l’avais déjà croisé une fois à la boulangerie, il me disait un truc. Je gardais son portable en main et allant le ranger dans la poche de son jeans, un air un peu séducteur dans le regard que je ne laissais pas quitter de ses yeux. « Bonjour, toi… tu te souviens de l’année ou on a passé la soirée dans le cabanon ? », demandais-je alors discrètement à mon fiancé mais tout en sachant que le shérif ne devait pas rester hors d’atteinte. Je faisais une petite moue en allant souffler à son oreille. « C’est dommage que les citoyens comptent sur ta protection, j’avais bien une idée d’occupation… », je reculais en me mordillant les lèvres, ce petit sourire coquin qu’il ne devait plus avoir vu depuis un moment comme nous étions bien souvent en froid depuis qu’il était shérif. Je voulais surtout éloigner cet sms de lui mais aussi me décontracter et arrêter de me prendre la tête pour une soirée. J’allais alors approcher de ses lèvres en passant les bras autour de sa nuque et l’embrassant avec une sorte de passion indescriptible. Ben quoi, faut bien faire des jaloux.

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⊱ LA SECURITE AVANT TOUT... BREF, PROFITONS ! L'ambiance était peut être un peu bizarre à première vue, mais Valentine fut réceptive à mes petits jeux de mots, ce qui me redonna le sourire. Je regardais toujours ce mec d'un mauvais oeil, il était vraiment collant avec Valentine. Tandis que je m'occupais de mon portable où je déchiffrais ce code étrange envoyé par SMS, je ne faisais attention à rien d'autre. " Alors... T... E... " disais-je à haute voix quand le téléphone m'échappa des mains. Ma tête passa en mode tête chercheuse afin de le retrouver. Evidemment, qui s'amusait à m'embêter ? Valentiiiiiiine ! Puis d'un ton sensuelle, et super sexy pour le coup, elle m'intima à oublier mon portable. Sûrement qu'elle voulait que je m'amuse sans penser aux boulot, un point où elle avait totalement raison ! " Oui, tu as raison, profitons. " lui soufflais-je à mon tour.

Je souriais, heureux de retrouver ma fiancée que j'aimais, mais quelque la chiffonnait. Je le vis à sa grimace et son changement d'expression faciale. Je regardais dans la direction de ses yeux alors qu'on me disait bonjour. Dwayne. Je compris tout de suite le pourquoi de la grimace, Valentine n'avait jamais aimer ce gars. Etant son fiancé et ne connaissant pas beaucoup l'individu, je me mettais du côté de ma chère et tendre. " Bonjour Monsieur Grant. " lui retournais-je tandis que Valentine commençait à devenir un peu offensante... Je pris sa main dans la mienne et je lui souris. " Il en vaut pas la peine, laisse le. " lui chuchotais-je afin de calmer le jeu.

Alors que le sourire revint sur le visage de la merveilleuse femme à mes côtés, qui regardait vers le buffet quelque chose, elle se retourna en face de moi et commença à me parler comme si j'étais un inconnu. Elle me rappela un souvenir bien ancré dans ma mémoire, sûrement ma plus fabuleuse des soirées de ma vie, quand on a passer une soirée dans un cabanon entre amoureux. C'est aussi à cette époque qu'on a conçut notre chère petite Juliette. Je souriais tout en me rappelant ce fabuleux moment, mais je faisais semblant de ne pas me souvenir. " Mmmh, je ne me rappelle pas mademoiselle. Vous parlez peut être à la mauvaise personne ! " m'exclamais-je tout en lui faisant un clin d'oeil. Que j'aimais cette Valentine là, un peu coquine et tellement sensuelle dans ses paroles et gestes. " Oh mais les citoyens peuvent se débrouiller sans moi pendant mmmmh... Trente minutes ? " lui souriais-je alors qu'elle m'entourais la nuque de ses bras et qu'elle m'embrassais langoureusement. Mon coeur fondu totalement. " Ah oui ? Et qu'elle est exactement cette idée d'occupation ? " lui demandais-je alors que je la regardais dans les yeux, les lèvres en sourire. J'avais très bien compris ce qu'elle attendait... Je regardais le stand de tir, une fois derrière, on pouvait faire ce qu'on voulait... " Peut être qu'on devrait aller s'entraîner à tirer et gagné un cadeau pour Juliette. " lui disais-je en sous-entendant beaucoup de choses...

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Ces temps-ci le soleil se faisait rare et contrairement aux autres citoyens de Fairhope, ça ne dérangeait pas vraiment le jeune Morisson. Une raison de rester à l'intérieur... De plus, avec le barbecue annuel qui arrivait à grands pas, il se réjouissait de savoir qu'il serait peut-être annulé. Mais malheureusement, non. Il aurait bien pu inventer une excuse pour rater l'événement. Cependant, il était à court d'excuse à inventer pour Esme et il n'avait pas envie de se casser la tête pour en chercher une.

Son placard était quasiment vide, n'ayant pas fait de lessive cette semaine, il ne lui restait plus beaucoup de pantalon propre. Il lui restait un jean troué privé et un short avec une licorne sur les fesses dont la corne est bien bien placée. Ce n'est pas comme s'il avait choix. Il n'avait pas vraiment envie de se promener avec le cul à l'air dans son pantalon. Une fois habillé, il entendit sa soeur l'interpeller. Il jeta un coup d'oeil dans le miroir, inspira un bon coup et quitta sa chambre pour rejoindre sa soeur. « Prêt! » Sa soeur ne semblait pas approuver son short, mais ça ne le dérangeait pas.

Arrivé au barbecue, Cassidy cherchait une tête familière des yeux. Un pote ou une fille avec qui parler et passer le temps. Ses yeux s'arrêtèrent sur un homme portant un t-shirt avec un suçon imprimé dessus. « Je viens de trouver le t-shirt assorti avec mon short. Je devrais peut-être aller lui demander où il l'a acheté. » Bien entendu, il plaisantait. Un peu plus loin, il repéra Billie qui était en compagnie de Louïs et compagnie. Un sourire se dessina sur ses lèvres en voyant son ami. « Louïs est là-bas, on va le rejoindre? »

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Enfin je suis libre, l'été étant arrivé, je ne suis plus une simple lycéenne, bientôt je ne vivrai de nouveau plus chez cette sorcière me servant de mère et je pourrais faire ce qu'il me plaît. Je jette un coup d'oeil à mon miroir et tourne sur moi-même pour pouvoir bien voir la licorne et sa corne, je l'avais acheté pour son petit côté provoque, mais aussi, car je savais qu'il allait faire enragé maman,. Je touche tire sur mon short qui entre nous est super court. Je souris avant de me prendre la robe ultra courte et fleurie se trouvant sur mon lit. Je l'enfile et souris de nouveau en voyant qu'elle est un poil plus court que le short, puis je prends mes lunettes de soleil et sort de ma chambre, je souris en voyant Lucy dans son costume de lapin, elle est trop choux avec ses petites oreilles, malheureusement l'autre vieille me prend à partit. Mais je lui rappelle qu'il était temps pour nous de partir à ce fameux barbecue annuel, mon second. Durant tout le trajet elle nous marmonne que nous sommes les deux seules représentantes de la famille à participer à cette fête annuel et que nous devons nous excuser pour leurs absences. Elle peut toujours courir, elle nous dépose, mais moi je ne dis rien... Je souris quand la voiture s'arrête, je sors de mon côté tout en rassemblant le plateau des crêpes que Lucy et moi avons préparés, tout en me disputant avec cette femme me servant de mère « Oui, maman, je ferais en sorte que Lucy ne s'approche pas... Vieille Morue ! Je sais ce que je fais et si tu veux surveiller ta fille tu n'as qu'à venir... » puis je me dirige vers le buffet tout en essayant de paraître heureuse. Je jette un coup d'oeil à l'assemblée et vois Cassidy et sa soeur. Je souris en voyant ma muse aux beaux yeux bleus. Je marche vers eux d'un pas sautillant tout en souriant. Je suis contente de le voir ici. « Salut les Morisson ! »

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Lorsqu'elle vit l'accoutrement de son frère, Esme hésita entre la crise de fou rire ou la crise cardiaque, elle se contenta juste de faire un hochement de la tête, en ouvrant la bouche comme si elle allait dire quelque chose, mais ne trouva rien à dire. En même temps, face à un tel chef d'oeuvre textile et couturier de la nature, qu'est-ce qu'on peut dire.

« Ouais, d'accord. » se contenta-t-elle de dire.

La route jusque la plage se fit en parfait silence et c'était peut-être mieux ainsi. Une fois arrivée au barbecue, elle alla déposer son dessert sur la table où se trouvait tous les autres et avant qu'elle ne puisse dire ou faire quoi que ce soit, ce fut Cassidy qui prit la parole, disant qu'il venait de trouver le t-shirt assortie à son short.

Elle tourna la tête en direction de la personne désigné et vit en effet le phénomène. C'était fou mais on aurait dit que certaines personnes avaient confondus carnaval et le barbecue annuel, autant Esme n'était pas des plus classes avec son jean boyfriend, mais elle ne marchait pas non plus dans la rue avec de tels vêtements.

« Ah ouais quand même, y a du niveau. » dit-elle en riant.

Après qu'elle ait fait cette remarque, elle décida de faire la même chose que son frère et de regarder autour d'elle pour voir si elle ne connaissait personne, et ce dernier proposa d'aller voir Louïs qui se trouvait non loin de là.

« Ah ouais tiens. »

Elle suivit son frère et dessina le même sourire qui était sur son visage, mais avant qu'elle ne fasse un pas, ce fut une petite tête blonde qui vint saluer les deux Morisson.

« Salut Thalia, je vois que t'es prête pour l'été. »

Elle salua la jeune femme avec un sourire aux lèvres et fit bien sûr allusion à sa petite robe qui n'était pas moche, un peu trop courte, mais pas moche du tout, au contraire, ça annonçait l'été.

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Message pour tous a écrit:: Alors ? Vous avez des pistes ? Tenez-vous bien aussi car il se trouve que je ne suis pas loin... 10.5 19.21.9.19 12à 15.21 20.15.21.20 12.5 13.15.14.4.5 16.5.21.20 22.15.21.19 22.15.9.18 13.1.9.19 15.21 16.5.18.19.15.14.14.5 14.5 16.5.21.20 13.5 18.5.13.1.18.17.21.5.18.

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the world of privileges.

J'avais mes yeux sur mon téléphone, j'essayais de déchiffrer le sms qu'on avait reçu, la Cards of Lies nous donnait encore un de ces indices ou je ne sais quoi. Je regarde autour de moi pour revenir sur mon message. Mes pensées furent interrompues par une voix douce. « Pourvu qu’on s’en débarrasse bien vite ! » dit la voix, sûrement à mon intention. Je lève la tête et aperçu une jolie blonde que je ne tarderais pas à faire connaissance. Je place mon téléphone dans ma poche arrière et lui souris. « Je peux vous aider ? » Une chose que j'aimais par rapport à cette fête était ceci, tout le monde aidait tout le monde, peu importe les infinités de chaqu'un. Je ne tarde pas à lui répondre en acceptant son aide. « Oui, avec plaisir ! Merci beaucoup. » Je pris les citronnades et les dispose avec l'aide de la jolie blonde. « Moi, c'est Madelyne, mais tout le monde m'appelle Madie. » Je lui tends la main comme pour faire sa connaissance officiellement en espérant qu'elle me murmure son prénom également. Un jeune homme vint nous interrompre, curieuse comme je suis, je penche ma tête pour découvrir Maël, mon sauveur. « Oh tiens, Robyn ! Quelle surprise ! » Robyn, cela ne ressemblait en aucun cas à Madelyn, mis à part les deux dernières lettres, donc il s’adressait à la fameuse inconnue. Robyn était donc son prénom. Mon téléphone sonna encore, je le retire de ma poche arrière où je l'avais glissé plus tôt et je redécouvri un autre indice "Alors ? Vous avez des pistes ? Tenez-vous bien aussi car il se trouve que je ne suis pas loin... 10.5 19.21.9.19 12à 15.21 20.15.21.20 12.5 13.15.14.4.5 16.5.21.20 22.15.21.19 22.15.9.18 13.1.9.19 15.21 16.5.18.19.15.14.14.5 14.5 16.5.21.20 13.5 18.5.13.1.18.17.21.5.18." mais qu'est-ce que tous ces chiffres voulaient dire ? Sûrement un phrase ?

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Alors que cette journée était faite pour se célébrer en famille ou entre amis, Robyn préférait plutôt esquiver les personnes qu’elle connaissait pour le moment afin de ne pas commencer au jeu de « tu se souviens quand… ». Non. Elle ne voulait pas y penser aujourd’hui. Elle passa donc son chemin et s’était spontanément dirigée vers une tête blonde inconnue pour elle, mais qui avait au moins l’avantage de ne pas la connaître non plus. Après un premier message de CYL, Robyn décida de ne pas se laisser perturber le moins du monde et engagea la conversation avec la jeune femme à côté d’elle en lui proposant de l’aider à déposer les citronnades sur le buffet. La jeune inconnue accepta sa proposition et se présenta ensuite sous le prénom de Madelyne. Original ! « Madelyne ? Enchantée. C’est un beau prénom. Je suis… » Commença-t-elle en rendant la poignée de main à la jeune femme, sans pouvoir terminer sa phrase. Robyn s’apprêtait à faire de même en se présentant à son tour, lorsqu’une voix masculine qu’elle reconnut immédiatement les interrompit pour la saluer. Plus besoin de se présenter. Une surprise pour Maël vraiment ? Si elle lui avait effectivement dit qu’elle ne comptait pas venir au barbecue quelques heures auparavant, l’expression qu’elle lisait sur son visage ne ressemblait pas vraiment à de l’étonnement. « Je ne peux pas en dire autant. » Lui répondit-elle en esquissant un sourire et en maintenant son regard. Elle savait très bien qu’il serait présent à la fête, inutile de faire semblant du contraire. Oui, elle l’avait évité en début. « Madelyne, Maël. » Fit-elle ensuite les présentations spontanément, ignorant à vrai dire si les deux se connaissaient déjà. Un nouveau message sembla venir perturber le visage de la jolie blonde. Robyn fut bien contente d’avoir éteint son portable un peu plus tôt. Elle n’était pas venue ici pour prêter attention aux bêtises de cette folle qui se cachait derrière son site pour cracher sur les gens. « Alors, qu’est-ce que tu racontes de beau, Rowsburry ? » Reprit la jeune journaliste en prenant une limonade à son tour. Elle commençait à le connaître et devinait qu’il n’avait pas l’intention de rester bien calme ce soir. Elle regarda ensuite Madelyne et lui sourit de nouveau, elle ne voulait pas que la jeune femme pense qu’elle ne continuerait pas la conversation qui avait également commencé entre elles simplement parce que Maël était venu les rejoindre.

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Matthew reconnut évidemment Théa sans aucun problème. Dans le cas contraire, la jeune femme aurait quand même dû s’inquiéter. Il se tourna alors vers elle et l’embrassa rapidement avant que Billie n’interpelle la jolie blonde qui acquiesça par un mouvement de tête affirmatif sur le fait qu’elle allait bien. La jeune brune avait plutôt l’air de bien prendre sa relation avec son frère… du moins pour le moment. Mais elle savait que son amie ne se gênait pas pour lancer plein de piques à Matthew depuis quelques temps. Pour quelle raison ? Sans doute à cause des sempiternelles ‘querelles’ entre frère et sœur. En fait, ce n’était pas Billie qui avait le plus besoin de se faire ‘protéger’ ou même surveiller dans le coin. Cette pensée fit sourire Théa tandis que son petit ami s’occupa alors des présentations entre l’inconnu et elle. Louis était apparemment l’organisateur musical de la fête. La jeune femme tendit à son tour la main lorsqu’il s’avança vers elle et lui demanda ce que pouvait faire une réalisatrice à Fairhope. Théa n’était pas du tout déstabilisée par cette question qui lui paraissait plutôt naturelle vu le nombre de fois qu’on la lui avait posée. « Enchantée également, c’est donc à vous qu’on doit la bonne musique de ce soir ! » Répondit-elle dans un premier temps. C’était vrai qu’il y avait du bon son. Elle sentit le bras de Matthew l’entourer à sa taille, geste affectueux ou mini pointe de jalousie devant le compliment qu’elle venait de donner à Louis ? « C’est exact, l’industrie du film n’en est pas très loin ici. Pour le moment, je fais surtout dans les reportages. » Poursuivit-elle ensuite pour répondre brièvement à sa première question, sans détailler non plus tous ses projets. Elle débutait seulement dans son métier et galérait pour trouver du travail concret. Pourtant, Théa ne voulait absolument pas changer d’idée et avait réussi à dégoter un poste auprès de quelques chaînes pour qui elle réalisait des reportages locaux. Rien de bien extraordinaire pour l’instant. Se sentant de trop sans doute, Louis prit ensuite congé du trio pour aller piquer une tête dans l’eau. Théa mourrait d’envie de faire pareil, mais plus tard peut-être. Elle pouvait encore supporter la chaleur qui envahissait le lieu de la fête. La jolie blonde releva cependant l’expression douteuse sur le visage de Billie. « Qu’est-ce que tu attends ? Je sens que tu as une folle envie de le rejoindre dans l’eau. » Lâcha-t-elle en souriant. BIM devant son frère. Petite vengeance gentillette sur la brunette. Sauf que Théa était certaine de la justesse de son intervention.

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Sweet Summer Night

Quoi de mieux qu’une bonne citronnade quand il fait une telle chaleur ? Je crois bien qu’il n’y a rien de mieux. En prenant un verre dans la main, j’avais beau avoir bu du punch il y a quelques minutes j’avais déjà la gorge sèche. Il faut dire que je ne m’hydrate pas beaucoup et surtout pas avec de l’eau donc au bout d’un moment avec cette température, mon corps demande son dû. Puis je remarquais que Robyn discutait préalablement avec une personne. Qui n’est autre que Madelyne. Automatiquement je lui souris en jaugeant la jolie robe dans laquelle elle se tenait. « Je ne peux pas en dire autant. » Je tourne mon regard à nouveau vers Robyn qui me sourit faiblement. Je sais bien que mon entêtement à lui faire la cours doit la déstabiliser mais en cette journée de fête je l’espérais plus joyeuse. Après entre ce que je voudrai et ce qui est, il y a un trou béant ! « Madelyne, Maël. » Une présentation rapide et efficace si je ne connaissais pas déjà Madelyne. Je bois une gorgée de mon verre en plastique et pose ma main dans le bas du dos de Madelyne pour m’avancer vers elle et lui déposer un baiser sur sa joue. Entre elle et moi il n’y a rien mais j’aime de temps en temps profiter des belles choses. Enfin vous me comprenez ! Bref, je lui souris en me remettant bien. « Pas besoin de nous présenter, je connais déjà bien cette frimousse… » Je regarde Robyn et lui fait un petit clin d’œil, si je pouvais voir une petite pique de jalousie sur son visage, ma journée en serait illuminée. Mais je ne rêve pas trop non plus, ce n’est pas vraiment simple entre elle et moi surtout quand mon frère est déjà proche d’elle. Ah je vous jure ! « Alors, qu’est-ce que tu racontes de beau, Rowsburry ? » Je jette un coup d’œil du côté de Valentine en voyant mon cher Dwayne qui leurs parle. Je passe ma langue nerveusement sur mes lèvres en le voyant, j’ai ma main qui me démange à l’idée de lui casser la figure. Mais ! Je vais me retenir, pour l’instant, en publique ce n’est pas ce qu’il y a de plus réfléchis. Je suis le seul psychologue de la ville, autant ne pas m’afficher ainsi. Je reviens donc dans la discussion en ayant tout à fait écouté ce que m’a dit Robyn. « Ah, boulot, boulot ! Ça fait un moment qu’on ne s’est pas vu et je rêve où tu m’as snobé tout à l’heure ? » Je lui souris, je crois que je ne cesserais jamais d’être taquin. Et alors que je vois Madelyne regarder son portable, je sens le miens vibrer. Surement encore cette petite chipie. Je le sors, lis à deux fois le message en ayant déjà décodé la phrase. Elle est ici et grand curieux que je suis, je ne peux m’empêcher de jeter un regard tout autour de nous. Cependant voilà l’étendue de la fête et elle pourrait être n’importe où en fait. Un endroit où elle peut voir tout le monde sans que personne ne la voit. Pas facile, sur ce coup, bien trop vague. Erf ! Bon je laisse ça de côté et me relance dans ma manie à charrier en lançant un regard à Madelyne. « Et sinon, pas de noyade depuis qu’on s’est vu ma chère ? » S’il y a bien des rencontres atypique, sauver une fille de la noyade alors qu’on passait par là… Y a pas mieux je crois. Enfin au moins malgré quelques complications au début, maintenant on s’entend plutôt bien elle et moi. Puis en attendant des réponses à mes questions, un gars s’amusant à danser n’importe comment me rentre dedans et me fait renverser mon verre à moitié sur Robyn, à moitié sur mon tee-shirt. Sur le coup je ne réagis pas. Calme ! Après une ou deux secondes immobile à chercher la paix intérieur pour ne pas le mettre KO raide, je me tourne vers le jeune qui rigole en s’excusant et s’en va aussi vite que l’éclair à travers la foule. Great ! Je me retourne vers les deux miss en regardant Robyn en levant levant les mains en l'air et en haussant les épaules. « C’est pas moi ! »

(c) sweet.lips

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⊱ ALLOUETTE GENTILLE, JE TE PLUMERAIS
Se rappeler les bons souvenirs sur cette douce journée. C’était mémorable. On avait même réussi à me faire tomber enceinte à 19 ans dans ce joli ménage. Je riais un peu nerveusement en le regardant. Il ne se souvenait pas de moi. Oh le salopard, il allait voir de quel bois se chauffait sa fiancé. Je le regardais faussement vexée. « Oh toi alors ! », soufflais-je doucement en lui tirant la langue. Et quand il disait que les citoyens pouvaient se débrouiller, je faisais mine de ne pas comprendre, le regardant, perplexe. Et je m’amusais de mon capitale de coquine. Tellement amusant de taquiner mon fiancé ainsi. Et là, ce baiser, cela me donnait cette petite envie de l’enfermer dans ma bulle mais non, trop de monde. Je souriais doucement en l’entendant alors me demander quelle idée et laissant un silence alors qu’il me regardait dans les yeux sans même répondre à sa question alors que je penchais doucement la tête sur le côté en le regardant et laissant couler cette question qui ne me mettait pas vraiment à l’aise sur le coup. Je fronçais le nez. Et en l’entendant, j’arquais un sourcil. Je comprenais parfaitement ce qu’il voulait dire. Je le regardais attentivement en fronçant les sourcils. « Est-ce bien raisonnable de lui offrir un cadeau ? », demandais-je encore accrochée à son cou. « Tu sais, avec les bonbons et tout, faudrait pas en fait un deuxième diabétique et puis… enfin on n’a pas les moyens ! », je riais nerveusement en fait, je me disais que l’expression n’était peut-être pas pour lui sérieuse enfin pas dans le but de réellement faire un cadeau à Juliette. Mais bon, c’était plus fort que moi de lui demander ça car cela trottait mine de rien dans ma tête et c’étaient mes angoisses. Et j’avais peur qu’il ne capte un truc après ça, je riais un peu nerveusement en le regardant. « Enfin passons… », je soufflais-je doucement. « C’est trop tard pour penser à ça… », et paf, je m’en voulais aussitôt de dire ça et le regardant attentivement en souriant. « Par ce que… euh… j’ai pris la pilule ! », et ouais, mensonge mais je ne voulais pas qu’il comprenne que enfin voilà.

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Observer les gens discuter entre eux, parler plomberie et isolation avec les voisins ça avait ses limites. Casey ne trouvait finalement pas grand intérêt à sa présence ici. Le côté barbecue conviviale c'était sympa mais maintenant qu'il avait l'estomac plein et qu'il avait accomplis son "devoir" de citoyen de Fairhope en faisant acte de présence il prévoyait de s'éclipser l'air de rien.
L'avantage quand il y a du mal c'est que vous pouvez partir sans que personne ne le remarque. C'est bien pour ça qu'après avoir pris congé auprès de ses potentiels futurs clients pour quelques travaux, il reprit le chemin de son domicile en passant par la plage. C'était un peu plus long mais il en profiterait pour mettre ses pieds dans l'eau, ça l'aidait toujours à réfléchir. Cards your lies l'intriguait et il comptait bien mener sa petite enquête, comme d'autres ça il s'en doutait bien qu'il n'était pas le seul à vouloir en savoir plus. Mais il avait d'avantage confiance dans ses capacités d'investigations, entre ça et son autre petite affaire, il avait de l'occupation pour les mois à venir...

Casey quitte le lieu où se déroule l'intrigue.

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⊱ LA SECURITE AVANT TOUT... BREF, PROFITONS ! Nous étions comme deux amoureux comme deux jeunes amoureux à nous juger du regard, collés l'un contre l'autre, nos visages à quelques centimètres l'un de l'autre. Je me disais que si nous avions eu Juliette avec nous ce soir, on aurait été la famille parfaite ! Mais bon, nous nous contenterons quand même du couple parfait. Je la regardais faire sa coquine, on aimait se taquiner tout les deux et c'était ce qui nous liait au final. J'approchais mon nez du sien alors qu'elle s'inquiétait que si l'on avait un deuxième enfant, qu'il soit malade aussi. Elle avait totalement raison, mais je m'en foutais car je l'aimais et j'aimerai tout les enfants qu'on pourrait avoir tout les deux. Mes lèvres s'approchèrent de son oreille. " Je ne me fais pas de soucis, je ferai tout pour vous mademoiselle, et toute notre descendance. " lui soufflais-je intimement.

Suite à ça, Valentine semblait un peu perturbée. Trop tard pour ça ? J'ouvrais grand les yeux, étonné par cette réaction soudaine. Alors qu'elle balbutiait qu'elle avait prit la pilule, je la scrutais, intrigué. Puis merde, je vois pas pourquoi elle me cacherait quelque chose ! " Bon, bin c'est pas grave alors ! Tu veux faire quoi ? " lui souriais-je alors afin de la rassurée, tandis que mon portable vibrait à nouveau dans ma poche. Je commençais à le sortir pour voir qui me contactait, puis je pourrais peut être continuer à déchiffrer le message codé...

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Shiny happy people laughing

Fairhope

Du temps où je vivais à New York, j’étais beaucoup plus sociale que ce que j’étais maintenant. Je parlais avec des tonnes de personnes. J’échangeais avec des étrangers rencontré dans mon Brooklyn natal. Ici, j’avais beaucoup plus de difficulté à parler. Mais après tout, quand on fuyait la ville dans laquelle on avait tout vécu, de sa naissance à son mariage, dans la nuit, comme un voleur, c’était peut-être bien parce qu’il s’était passé quelque chose qui nous avait profondément changé et dont on ne voulait peut-être pas parler. Je souris doucement à l’étranger sans quitter cette peur de cette foule. «Je… On dirait que c’est du champagne ! Vous avez une technique pour le champagne ? » J’eus un petit éclat de rire en le voyant me distraire de mon angoisse d’avoir perdu dans la foule un de ses rares visage familier. Ma main passa rapidement sur la bague de mariage que je portais au cou. Personne ne savait la signification. Et c’était peut-être mieux. « Non, malheureusement. Si ce n’est que ne pas trop en boire le soir de son mariage. » J’eus un petit éclat de rire discret. J’avais déjà été mariée. J’avais déjà été heureuse de retrouver chaque soir les bras de mon amoureux. Et j’étais si loin de cette situation présentement. Mais cela ne le concernait pas. Cela ne concernait que moi… et peut-être un peu mon cher Aiden. J’espérais que mon petit humour le ferait un peu rire. «Merci en tout cas ! » Au moins il ne m’avait pas dit que je parlais comme une grand-mère. C’était une bonne chose. Je souris doucement en rajoutant avec une petite révérence. « Un plaisir, monsieur. » J’aimais ce petit côté anonyme de cette conversation. Le fait de ne pas savoir son nom ne me dérangeait absolument pas. Je voyais néanmoins que bon nombre d’habitants semblaient le reconnaître. Être une nouvelle pouvait donc peut-être avoir un certain désavantage. Peut-être bien que je parlais avec un être super important de cette petite ville. « Vous êtes nouvelles en ville, non ? Je peux peut-être vous offrir un repas au buffet gratuit et illimité que vous ne devriez donc pas payer pour faire plus ample connaissance ? » J’eus un grand éclat de rire. Si peu naturel chez moi… si peu commun depuis de nombreux mois. J’eus un faux visage surpris et dis d’une voix théâtrale. « Mon dieu, me voici démasquer. C’est avec plaisir que j’accepterais. D’une certaine façon. Je suis arrivée en ville il y a dix mois, mais je n’ai pas vraiment habitude des endroits aussi… combles de gens. » Je rougis un peu. C’était d’admettre ma plus grande faiblesse. Doucement, je souris. Cette conversation aurait pu durer si longtemps. Mais d’un coup sans prévenir, une petite fille adorable se précipita vers l’homme en gambadant. «Calmars géants » J’éclatais de rire. Elle était magnifique dans son petit costume de lapin. Elle me rajouta doucement un bonjour à mon égard. Les deux avaient un air de famille. « Bonjour mademoiselle. Elle est adorable. C’est votre fille? » Dis-je avec un petit sourire.

[hj: désolé pour l'attente]

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⊱ UN VENT DE NOSTALGIE DANS L'AIR
Matthew se pensait drôle en tentant de jouer à mon jeu de moquerie ou je ne sais quoi mais non, cela ne marchait pas du tout et même pas quand il me disait qu’il se passerait bien de quelques remarques car je lui faisais un grand sourire bien taquin pour lui confirmer que j’en étais fière. Je suis une jeune femme taquine, il le savait et c’était ainsi. Cela ne changerait surement jamais. Je riais un peu en regardant vers Théa qui semblait avoir bonne mine et laissant donc mon frère faire les présentations avec le disquaire. Et oui, que voulez-vous, je suis une petite silencieuse quand je veux. Parfois timide. Les souvenirs du passé… de mon adolescente. La jeune fille qui s’effaçait. C’est toujours en frôlant ce bois que je vivais la scène. Louis disait aller se rafraîchir et c’était tentant de le suivre par ce qu’il faisait chaud et que je voulais en quelques sortes me changer les idées entre deux vagues. Je n’étais quand même pas venue en bikini pour rien, non mais oh. Sur le coup, je ne disais rien à ce qu’il disait enfin surtout par ce que je réfléchissais à ce que j’allais faire. Rester à tenir la chandelle alors que j’avais déjà bien trop de choses à gérer dans ma tête ou aller me détendre dans l’eau avec un homme amusant qui pouvait très bien devenir un ami. Telle est la question. Je souriais alors à Théa qui me faisaient une petite réflexion. Je la regardais en penchant la tête. « J’attends juste que mon frère fonde pour toi… », soufflais-je en souriant. « Je n’en ai pas envie… mais j’ai envie de l’eau ! Il est en couple sinon je l’aurais déjà, mon ange. », oui enfin il était en couple en plus d’après ce que je savais donc non mais oh. Je ne m’étais même pas une seule fois faite l’idée de le draguer. Sinon…. Ça serait déjà fait. Oups. Je souriais doucement. « A plus, les amoureux… », soufflais-je avec un air malicieux en faisant un beau sourire à Matthew et Théa ! Et hop, je courrais vers l’eau en retirant ma robe bien trop transparente. « Attends, moi aussi j’ai chaud ! » et sur cette phrase, je remarquais Casey repartir, je ne pus m’empêcher de laisser se dessiner une petite moue. Oui, par ce que voilà, c’était une personne agréable à la compagnie et j’aurais bien partagée un martini avec lui dans la soirée si j’avais pue. Lui, c’était un type que j’aurais bien draguée. Je prenais alors ma robe pour la balancer sur le côté en regardant attentivement le derrière qui s’éloignait. Il était toujours aussi wouah ce popotin. Merci seigneur de bien galber les hommes. Car ce qui était certain c’est que je n’allais pas repartir seule de cette soirée. Je ne parle pas de ma mère bien sûr. Et là, je me rendais à l’eau, éclaboussant par la même occasion louis en lui balançant une raffole d’eau à la tête. « Ah… ça rafraîchi ? », demandais-je d’un ton plus qu’enjoué. Je n'avais même pas fait attention aux sms en fait... c'est dommage car j'étais douée à ce jeu par moment. Et merde. Mais mon portable était prés de mon sac, prés de Matthew. Bien loin.

ENFINNNNNNN, il était temps xD

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⊱ ALLOUETTE GENTILLE, JE TE PLUMERAIS
Il fallait avouer que cette conversation était gênante pour moi car elle tombait assez mal. Punaise, j’aurais pu éviter de tenter le diable en parlant de ça enfin bref non mais c’est lui qui avait commencé de toute manière et prout. Zut. Hein. Mais bon, j’avais échouée, totalement même. Je riais en le regardant alors qu’il venait de me dire qu’il prendrait soin d’un deuxième bébé malgré le risque mais non, non. Je ne voulais pas risquer d’avoir encore un enfant qui mangeait trop de bonbons. J’étais tellement angoissée à cette idée, tellement que j’en avais cette peur au ventre alors que je tentais d’esquiver et qu’il me demandait ce que je voulais faire mais j’avais mal au cœur en quelques sortes et la sensation que j’allais… juste pleurer sous l’angoisse. Je détournais le regard en faisant mine de chercher quelqu’un. N’importe quoi. Une personne. Je voyais le maire et plusieurs invités dont l’homme que j’avais regardé qui partait. J’inspirais profondément en gardant une sorte de maitrise de moi-même mais comment gérer des hormones. Non mais oh. C’était compliqué car j’avais encore plus envie de pleurer que lors de ma première grossesse. Je sentais mon cœur s’emballer, réellement. Il s’emballait. Je prenais sa main et la serrant un peu fort en le regardant, lui offrant même un sourire rapide, un sourire forcé en souriant. « On va au stand de tir ? Mais pour le vrai jeu ! », demandais-je alors en sachant pertinemment que comme toujours, il allait gagner. En tant que shérif… normal mais j’avais besoin de me changer les idées avant d’envisager quoique ce soit. Je gardais sa main en l’entrainant avec moi regardant Théa et lui offrant même un sourire au passage. Je l’entrainais en me posant devant, sautillant un peu comme une puce, changement soudain d’humeur. Merci l’hormone d’une femme lunatique. Et ouais. Je lui fis un grand sourire, un vrai. « Alors… tu nous gagnes une peluche ? », disais-je un peu surexcitée sur le coup en le regardant avec ce petit sourire rêveur et n’en oubliant par pour autant ce qui s’était passé plus tôt. Et là, je me souvenais aussi de mon téléphone ainsi que le sien qui avait vibré. Je le sortais en arquant un sourcil alors que le message semblait un peu long. Je lui tendis en souriant. « Une énigme si tu veux ! », lui disais-je en souriant et en oubliant cependant le premier message et le pourquoi j’avais son téléphone. J’étais un peu secouée par les récents événements. Trop, surement.

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Message pour Esme-Lynn a écrit:: Oh tiens, ma bîche, tu es seule ? Mais avec qui peut bien être ton fiancé ? L'on m'a dit qu'on l'avait vu en ville avec une belle blonde sulfureuse au petit matin. Cadeau... pour toi ! Tu mérites mieux, ma poule !

Message pour Joy-Hannah a écrit:: Regardes derrière toi... fais attention, on ne sait jamais qui peut te garder à l’œil. L'on a tous des ennemis. Je connais les tiens. Tu as peur ?

Ps : suffit de demander hein.

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⊱ IT'S A RICH MAN'S WORLD
Les nouveaux ? Je les remarquais à des kilomètres en fait car je connaissais tout le monde mais alors là, tout le monde. Je ne savais pas qui n’était pas dans ma liste de contact et j’avais les numéros de tous les habitants. C’était peut-être pour cela que j’étais maire ? Enfin les gens ne m’appréciaient pas spécialement ou pas. On s’en fiche en fait mais j’avais cette aptitude à connaitre les habitants comme ma poche. Et là, je me doutais sans nul doute qu’elle n’était pas de la ville ou du moins pas là depuis longtemps. Être le maire me prenait plus de temps et j’avais moins la capacité de connaitre tout le monde qu’en étant juste barman. Elle semblait amusée par les conneries que je venais de dire ce qui me rassurait un peu donc je ne parlais pas dans le vent. « C’est une petite ville mais tout le monde se connait ! », soufflais-je doucement en penchant la tête avant de passer une main dans mes cheveux et là… une petite voix résonnait. Un calamar ? Merci, charmant. Vraiment. Je regardais Lucy en riant nerveusement et secouant doucement la tête en la regardant. « Espèce de méchante ! », disais-je avec une voix de pauvre petit garçon et m’abaissant alors de mes bras fort de prince de Fairhope pour la prendre dans mes bras et même sur mon dos. Allons-y, n’ayons pas peur. Voyons. Et hop, un lapin sur le dos… d’un… maire. Je riais nerveusement en secouant la tête et regardant la belle blonde. « Non, non… », et là, mon téléphone vibrait donc je souriais en regardant rapidement alors que je voyais les messages de Cards Your Lies et celui de Théa que je lisais rapidement en souriant et regardant si Robyn était dans le coin. Je ne manquais pas de voir la grosse sucette parler avec elle. Et merde. Je faisais une petite moue. Ce n’était que mon frère mais quand même. Et crotte. Je reportais mon attention sur les deux jeunes femmes qui se trouvaient près de moi. Oui, Lucy est une jeune femme. Je regardais alors en direction de ma tâche alors que l’heure tournait. On me regardait sur la scène en m’appelant. Je grimaçais en voyant que le pied de Lucy cachait ma tâche. Merveilleux. Je souriais à la jeune femme en face de moi. « J’ai un discours à faire, je vous retrouve peut-être après… », je ne savais jamais ce que prévoyais ce genre de soirée. Une foule de jeune femme pouvait venir me retrouver à la sortie de scène pour avoir mon numéro ou un rencard. Je suis célèbre, voyons. Je montais sur scène avec un lapin sur les épaules et la regardant. « T’es ma mascotte ! », soufflais-je doucement en allant vers le micro avec elle. Je tapotais un peu sur le micro pour vérifier qu’il allait bien ce qui pouvait assourdir les invités. Et je grimaçais d’ailleurs. « Bonjour Fairhopien ou bonsoir. Nous tenions à vous remercier de votre présence qui est vraiment aimable. Comme toujours, vous faites de cette journée un moment inoubliable pour la ville. Personnellement, oui, c’est le plus beau jour de l’année encore mieux… », alors que je m’apprêtais à dire noël, je me retenais aussitôt en haussant les épaules. « Que le mardi gras. », soufflais-je en penchant la tête. « Et et… voilà enfin voilà quoi. Les discours ne sont pas mon fort, nous l’avouerons… je ne peux pas rester sérieux. Je suis navré… C’est votre moment, vous n’allez pas le passer à m’écouter quand même. », je souriais doucement en prenant le micro et le levant plus haut. « Un mot à dire, mon lapin ? », disais-je alors pour Lucy.

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⊱ LA SECURITE AVANT TOUT... BREF, PROFITONS ! Je trouvais Valentine un peu bizarre quand même, déjà elle me prenait mon portable, semblait me faire des sourires pas très naturels, et puis le fait qu'elle serait fort ma main... Je lui rendait son sourire alors qu'elle me proposait d'aller au stand de tir. " D'accord, allons-y ! ". Evidemment que j'acceptais, j'étais l'un des meilleurs tireurs de la ville, j'étais shérif non mais oh ! C'est pour ça aussi que j'ai eu cette promotion, aucune personne morte avec moi à cause de mon flingue, ma précision était telle que je pouvais viser facilement les chevilles de fuyards multirécidivistes. J'étais en quelque sorte un pro de la gâchette, en restant modeste bien entendu !

Valentine tira mon bras, m'entraînant à travers la foule, d'un air enjoué, avant d'arriver devant le stand. Je regardais la décoration pas trop mal réussi ambiance Western, j'avais toujours adoré tout ces décors rappelant Clint Eastwood, un rêve d'enfant en quelque sorte. Je sortais un billet pour qu'on me donne un fusil. J'allais commencer à tirer quand Valentine commençait à me demander de joie si j'allais gagner une peluche... Non, je vais gagner une banane ! Bah oui roh ! pensais-je dans ma tête. Je levais les yeux au ciel avant de lui faire un clin d'oeil. " Ne me déconcentre pas ! " lui disais-je d'un ton taquin.

J'armais enfin mon fusil quand Valentine me redéconcentra avec mon portable... Mais c'était pas possible !!! Elle le faisait exprès ou quoi ?! Je prenais mon portable et le rangeais dans ma poche arrière. " Je le déchiffrerai après, là je m'occupe de ta peluche mon coeur ! " disais-je en me remettant en position. J'étais prêt, aucune cible ne pourrait m'échappée. Alors que je me concentrais à nouveau, j'entendais la voix du maire à quelques mètres de là, faisant à ce qui ressemblait à un discours...

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J'avais rejoints tonton Caël et la dame avec qui il était, oubliant que je devais rester près de Thalia, de toute façon elle s'en fout un peu tant que je ne suis pas toute seule, elle ne dira rien à maman à moins qu'on me kidnappe et qu'on demande de l'argent! Je risque rien avec le calamar, à part me faire traiter de méchante: "C'est pas méchant, les calamars c'est mignon et ça à plein de bras pour faire des câlins aux princesses sirènes!". Il m'avait soulevé et placé sur ses épaules ce qui m'avait un peu surprise, mais je ne vais pas tomber tonton Caël y me laissera pas tomber parce que je suis le plus beau des lapins du monde! La madame lui demande si je suis sa fille, ça me fait rire parce qu'on ne se ressemble pas du tout mais je la remercie quand même parce qu'elle à dit que je suis adorable.
Je me baisse un peu pour dire un secret à l'oreille de tonton: "Elle est belle, c'est ton amoureuse?" Je regarde la madame pour être sûr qu'elle m'a pas entendu... Tonton fini par décider qu'il est l'heure pour lui de travailler, mais il ne me dépose pas par terre je dis au revoir à la madame d'un signe de la main et m'accroche bien le calamar, pour ne pas tomber. Il lève la tête pour me dire que je suis sa mascotte je lui fais un grand sourire accompagner d'un oui de la tête. Aller annoncer l'ouverture de la fête avec le roi c'est le rêve de tout les lapins. Je fais coucou à ma sœur que je vois de loin et je finis par me transformer en statue, intimidée pas la foule qui nous regarde pendant que tonton fait son discourt et puis là il me donne le micros, je rougie et puis je le prends pour dire quelque chose. Je sourie et termine le discourt du maire: "C'EST LA FÊTE!!... Je ne rends pas tout de suite le micros je rajoute une petite phrase, une annonce pour tout le monde... Je vais vous chanter une chanson qui s'appelle le papa mille-patte!". Je tapote la tête a tonton Caël et l'interroge du regard, je lui demande mentalement si j'ai le droit de chanter la chanson.

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⊱ ALLOUETTE GENTILLE, JE TE PLUMERAIS
La pêche au canard et tous ces trucs pour enfant en fait j’adorais ça pour gagner des peluches. Je reste un grand enfant parfois. Je suis ainsi. Et l’ennuyer pendant qu’il tentait de se concentrer, c’était mon truc bien entendu. Comme tous les enfants. Ahah. Et là, je sentais qu’à chaque fois, je le déconcentrais. Heureusement que je n’allais pas bosser avec lui sinon il en raterait des vilains. Et zut. Alors qu’il disait s’en occuper plus tard… des messages côtés. Paf. Le maire et sa voix de pingouins venait me déranger de mon envie de peluche. Dude, il ne pouvait pas faire ça plus tard ? Je levais les yeux en regardant Aidrian. « L’écoute pas, y a personne… », J’approchais en allant chuchoter à son oreiller. « Il n’y a que nous et cette peluche… », soufflais-je à son oreille. Ouh la petite fille capricieuse que je pouvais être. Et ouais et ouais mais même pas honte. J’écoutais du coin de l’oreille en haussant les épaules. « Rien d’intéressant en plus. Tu peux continuer, chéri ! », je lui faisais un beau sourire en attendant alors sagement ma peluche et arrêtant un vendeur ambulant de barbe à papa pour lui en acheter une. La mangeant alors aussitôt qu’elle fut payée en allant voir ou le tireur d’élite en était. Alors, je l’avais cette peluche, non d’un chihuahua ? Je riais un peu en le regardant, il semblait tellement concentré. Je regardais rapidement en direction du maire avant de me rendre compte qu’il avait un lapin sur la tête et un lapin qui parlait. Bizarre. Je regardais la barbe à papa avec doute. Il n’y avait pas un truc étrange dedans ?

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» Mon voisin du dessus [MVDD]
» ⊱ nombre de dollars du voisin

INTRIGUE ⊱ et si l'on piquait le canard du voisin ?

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