Sujet: Rencontre imprévue [Billie] Ven 21 Juin - 7:53
Rencontre imprévue
Le soleil commence à se coucher et Louis est encore chez le disquaire. Cela fait plusieurs heures qu’il écoute disque après disque et discute avec le gérant de leurs goûts musicaux réciproques. Depuis que sa Louve est partie voir de la famille, Louis préfère passer la plus part de son temps à l’extérieur. Chez lui, quand il est seul il s’ennuie vite et trouve le temps bien trop long. Accoudé au comptoir du magasin il hoche de la tête tout en écoutant les derniers groupes que le propriétaire recommande au jeune homme de découvrir. En tee-shirt noir et en jean, Louis laisse ses tatouages ressortir, ça ne l’a jamais gêné et heureusement vu toute l’encre noire qui orne son corps. Sa douce a toujours aimé son look un pu bad boy mais il est vrai qu’à l’heure actuel les patrons n’apprécient que guère, puis les gens ont toujours des préjugés sur les hommes comme Louis, tatoué de partout. Au moins, ce qu’il aime dire, c’est qu’il n’est pas percé de partout avec une coupe extravagante. Non ce n’est pas du tout ce qu’il aime, c’est vraiment les tatouages qui lui ont plus, pas l’envie d’être différent en se rendant plus bizarre qu’il ne l’est. En remerciant le propriétaire, Louis laisse sa place à une jeune femme qui compte payer un CD et s’en va donc à l’extérieur pour fumer une cigarette. Sortis, il se place contre le mur à côté de la vitrine du magasin, sort son paquet, tapote dessus et attrape une clope entre ses lèvres qu’il allume avec son briquet Zippo argenté.
Il se pose tranquillement en repensant à sa journée tout en contemplant le ciel. Celui-ci tend vers les tons de rose/violet, un moment de la journée que Louis aime beaucoup. Beaucoup plus joli que le gris des nuages des derniers jours. L’été se sent enfin et ce n’est pas Louis qui va se plaindre, c’est sa saison préférée. Puis la cloche de la porte du disquaire retentie et une petite femme passe juste à côté de Louis qui la reconnaît quelques secondes après. Il l’a déjà vue plusieurs fois dans le magasin et elle l’intrigue toujours autant. Une jeune femme qu’il aimerait à la fois un peu plus connaître et pourtant une jeune femme qu’il ne cherchera pas à approcher de trop. Il y a des choses qu’il ne vaut mieux pas trop approfondir. Il ne sait pas si elle l’a remarqué mais elle continue sa route et Louis la suis du regard sans vraiment réfléchir. C’est alors qu’il aperçoit un gars encapuchonné qui déboule sur le trottoir en skate et chope le paquet que tenait la jeune fille. Louis regarde vite fait autour et se rend compte qu’il n’y a personne d’autre dans la rue en fait. Sans vraiment s’affolé il attend que le jeune passe devant lui avant de tendre le bras brusquement pour attraper le jeune par son pull. Celui-ci se voit alors coupé dans son élan et bascule en arrière alors que sa planche de skate continue la route. Louis garde sa clope entre ses lèvres et laisse la jeune se gameller à ses pieds sans broncher. Il s’agenouille ensuite et prend délicatement le paquet volé dans sa main avant de prendre par le col le garçon plus jeune qu’il ne croyait et de le lever légèrement pour lui parler. « Gars, si je te revoie voler quelque chose je t’amène au commissariat si t’as de la chance. Sinon je te casse la figure. » Il tire une latte de sa cigarette et l’écrase contre le bitume à sa droite. Louis se redresse et souris en levant le paquet devant lui. « Je te reprends ça, barre-toi maintenant. » Le jeune, plus surpris qu’autre chose, hoche de la tête, se relève et court vers sa planche pour repartir aussi vite qu’il n’est venu. Louis le regarde s’en aller puis se retourne vers la victime qu’il approche en quelques pas. « Je crois que c’est à vous. » Il lui redonne son paquet et la regarde. « Je m’appelle Louis. J’espère que ça va, il ne vous a pas fait mal ? » C’est plus fort que lui, Louis est un homme protecteur et cette fille a étrangement un impact sur ce côté-là du musicien.
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Sujet: Re: Rencontre imprévue [Billie] Ven 21 Juin - 9:23
❝ She told me her name was Billie Jean, as she caused a scene. Then every head turned with eyes that dreamed of being the one. Who will dance on the floor, In the round ❞
C’était une longue journée comme beaucoup. Le soleil avait frappé mes épaules pendant que je m’étais occupée du jardin au château des mirages. C’était plus une sorte de manoir mais nous l’avions toujours appelés château. Pourquoi ? Je l’ignorais car je n’étais pas encore née quand cela avait commencé. Peut-être pour plus de romantisme ? Je n’en savais rien. J’étais cramée sur les épaules, fichus coups de soleil qui me chatouillait depuis l’après-midi. Je n’avais même pas réussie à mettre ma veste mais bien sûr, il y avait une chose que j’avais oubliée : je n’avais pas vraiment de produit pour ces coups. Zut, j’avais passé la journée avec un drap légèrement humide sur les épaules pour me sentir mieux. Cela calmait mais je n’avais que ça. Quand on a que ça, on fait avec. Que voulez-vous. J’étais totalement crevée alors que venait le moment de rentrer. J’ignorais même si je trouverais la force d’aller dans ma chambre, prendre une douche, enfiler une robe sexy et sortir draguer tous les petits gars du coin jusqu’au petit matin. Mais non, je ne savais même pas si j’aurais la force d’aller sous la douche et ressentir la douleur du coup de soleil augmenté. Et merde. Non, je ne pourrais pas. Je le savais. Tant pis. Je prenais alors la route à pied vers mon traiteur chinois favori de la ville, commandant alors le menu que j’avais l’habitude de prendre avec Melissa quand nous étions au lycée et que nous rentrions pour nos soirées révisions. Cela faisait 8 ans… que je n’avais plus fais ça avec elle pourtant toutes mes petites habitudes continuait à laisser un gros trou. L’absence d’une présence qui rendait ma routine dans cette ville tellement importante. C’était difficile de supporter cela. Sous cette ambiance de nuit avec la lune qui commençait doucement à se dessiner, je ne pouvais que profiter de la chaleur même si je savais qu’une bonne pluie ne ferait pas de mal au jardin que je tentais de faire pousser dans mon jardin. Oh tiens, une rime. Passons les rimes. Je marchais en sortant du traiteur, oui, sérieusement, je ne pouvais que marcher un peu plus vite dans cette roue ou l’on trouvait toujours les 3 femmes assez âgées qui s’amusaient à parler des popotins de la ville. Elles m’avaient reconnues avec les : c’est elle, c’est cette Billie, la fille de Tray. Les critiques se soufflaient et elles pensaient surement que je n’en entendais rien. Dans le passé, avant la mort de Melissa, elle m’aurait sûrement tuée de ne pas réagir. Et si je n’avais pas été tellement épuisée, j’aurais sûrement gueulée. Mais là, je continuais ma route. L'esprit légèrement touché. Mes pieds semblaient vouloir se poser. Mon sac quant à lui, semblait s’éloigner et se faire tirer mais tellement fatiguée, je n’avais même pas vu ce type débarquer sur moi. Il me fallait un temps de réaction. Ce pauvre type venait de me choper mon sac. Imbécile. Je soupirais doucement en me retenant de filer avec lui et courir de toutes mes jambes mais j’étais réellement vannée. Cela me tuait ce job. Je restais droite comme une tige plantée dans son terreau. Je devais avoir l’air bien fine. Et là, paf. Je me retournais en entendant les roues du skate rouler d’une façon différente. Le bruit semblait moins… lourd enfin comme si le poids avait diminué. Je me rendais bien compte qu’il s’était passé un truc mais je n’avais rien vue. Je suis plus énergique d’habitude mais tourner le coup me donnait une douleur vivace à la peau. C’était une torture. Réellement, oui. Je grimaçais d’ailleurs. Et là, je reconnaissais cet homme, le disquaire. Celui que je voyais assez souvent à chaque fois que j’y allais. C’était intriguant d’ailleurs. Il semblait étrange avec moi. Un brin attachant même. Je ne savais pas vraiment comment agir avec les hommes en général ou même les gens qui se rapprochaient de moi. Mais là, j’étais un peu surprise, voir un peu paniquée de sa réaction sur l’homme qui certes le méritait. Les démonstrations de violences aussi infimes me foutaient souvent les jetons. C’était une chose normale ? Je n’en savais rien. Il en fallait peu pour me faire peur, peut-être. Le type, cet imbécile partait sur ses 4 roues sans hésiter. Il avait raison, je serais partie aussi, je crois. Enfin si j’étais lui. Il fallait avouer que les tatouages avaient un petit truc d’effrayant. Et là, je regardais le jeune homme avec mon paquet enfin ce n’était rien d’important dedans. Néanmoins, assez pour mon estomac. J’arquais un sourcil, un peu amusée sans vraiment l’être mais c’était surtout nerveux alors qu’il me disait que c’était à moi. « Possible ! », soufflais-je légèrement, un peu ironique sur le coup mais je trouvais ça amusant de se retrouver ainsi dans cette situation mais la fatigue aidait beaucoup à ma bien loufoque réaction. Non, je ne plane point. Je prenais le paquet qu’il me tendait en souriant. « Merci ! », susurrais-je alors sans vraiment savoir quoi dire pour ce geste qui n’était au fond pas vraiment obligatoire. Il aurait très bien pu le regarder partir. Je ne pouvais que me montrer reconnaissante. Je souriais doucement en secouant la tête. « Non, ça va pas, il m’a fait mal à mon coup de soleil cet imbécile ! », soufflais-je un peu gênée en me massant rapidement l’épaule ce qui était loin d’être agréable et me brulait la peau. « Billie, Billie-Leen Harisson ! », non, la feinte. Mon nom était partout comme mon père possédait assez bien de choses dans la ville et donnait de l’argent à un peu tout le monde. Bon samaritain. Et ma mère, n’en parlons pas. Mon retour à la ville avait même eue impact dans les journées. La moitié amicale de Melissa de retour en ville. Non peut-être pas dans les journaux mais mon projet dès mon retour, oui. L’acquisition du domaine des mirages pour en faire un lieu d’évènement en tout genre. Ca, oui. C’était dans les journaux et les mamies faisaient surement des paris pour voir si j’aurais les épaules assez fortes. Je fis un vague sourire. « Mais vous le savez sûrement, les 3 pies devant lesquels je suis passée dans la rue voisine n’en doutait pas du tout ! », je riais un peu nerveusement en baissant le regard vers mon paquet et le regardant un peu nerveusement. « Plus de musiques pour ce soir ? Vous avez fermez boutique ? », Oui, c’était tout ce que je trouvais à dire. Charmant ? Oui surtout gênée et fatiguée mais quand j’étais fatiguée ? J’étais aussi sacrement émotionnelle et lunatique, c’est pourquoi une fine larme coulait aussitôt sur ma joue. Pourquoi ? Les pies sur la route.
Sujet: Re: Rencontre imprévue [Billie] Sam 22 Juin - 23:26
Rencontre imprévue
Louis n’est pas vraiment un héros dans l’âme. Il est bien trop flemmard pour ça. Mais comme aujourd’hui, il fait parfois preuve de lucidité et de courage en aidant une jeune demoiselle ne détresse. Enfin en détresse. C’est quand il a le paquet entre les mains qu’il comprend que ce n’est que de la bouffe préparée à emporter. Reste à savoir la raison qu’avait le jeune délinquant pour le voler. Il crever la faim ? Ou alors c’est une de ses ruses que Louis a vu plusieurs fois à la télé, le paquet semble anodin mais en fait à l’intérieur il y a bien pour un demi-million de dollars. Louis aurait bien besoin de cet argent et qui sait, peut-être qu’il est en train de les donner à cette fille. Oui, enfin non. Le proprio du magasin de disque voit bien que cette jeune fille n’a vraiment pas réagis face au vol. Un demi-million, Louis aurait sauté sur le gars pour les récupérer, quitte à se retrouver en prison pour violence sur voix publique. C’est donc en lui tendant le paquet que Louis se rend vite compte qu’il se fait des films pour un rien. « Possible ! » Elle semble assez timide, en tout cas réservée. En même temps cela fait un moment qu’ils se voient et se croisent au magasin de Louis et ils ne se sont jamais réellement parlé. Vous direz qu’un proprio n’ira pas faire connaissance avec tous ses acheteurs, c’est vrai mais c’est un cas spécial cette jeune fille. Louis le sait et c’est aussi pour cette raison qu’il n’a jamais vraiment osé faire le premier pas. Plus petite que lui, une brunette bien mignonne qui doit plaire à pas mal de garçons. En tout cas c’est un point en commun qu’ils ont leur attrait pour la musique et cela fait malgré tout, plaisir à Louis. « Merci ! » Elle prit le paquet. « Non, ça va pas, il m’a fait mal à mon coup de soleil cet imbécile ! » Louis laisse naître un sourire en coin en écoutant tout à coup cette jeune fille exploser. Alors que quelques secondes plus tôt il la pensait réservée et timide, il doit bien admettre qu’il l’a jugée un peu trop tôt. Il plonge ses mains dans les poches de son jean amusé puis rend le sourire. « Billie, Billie-Leen Harisson ! » Louis retient le prénom tout en la regardant se masser les épaules rougis. Il est vrai que le soleil est revenu maintenant, mais il n’a pas encore eu le temps de bien en profiter. Il se promet alors de partir faire une longue promenade avec Gusto ce dimanche de la semaine. Son chiot adorera et lui pourra enfin prendre quelques couleurs.
« Mais vous le savez sûrement, les 3 pies devant lesquels je suis passée dans la rue voisine n’en doutait pas du tout ! » Louis revient vite à la réalité mais ne comprends pas vraiment les insinuations de Billie. Il faut dire que Louis s’intéresse peu aux racontars et aux célébrités de la ville. La politique etc. ça ne le branche pas vraiment et de toute façon il ne retient jamais les noms de personnes qu’il ne connait pas. Il cherche alors vite dans son esprits le pourquoi il devrait la connaître puis il y arrive. Son père est un gars assez connu ici. Oui c’est vrai et sa fille, Billie, c’est déjà fait connaître par différente affaires. Enfin, Louis ne s’en est jamais préoccupé par le passé, c’est Louve qui le lui racontait. S’il se passait quelque chose, il était sur de tout connaître mais par la bouche de sa belle, seulement il n’en retenait pas grand-chose. Il hausse donc les épaules amusé en voyant une petite pointe de gêne chez Billie. « Oui, enfin j’écoute pas vraiment ce que racontent les gens et plus particulièrement les pies comme tu dis ! » Louis n’aime pas vraiment les ragots et autres. Au pire s’il veut en savoir plus sur une personne il ira lui parler et s’en faire une idée lui-même. Il a déjà vécu les préjugés et les messes basses dans le dos et sait très bien que ça prend parfois de l’ampleur et des proportions exagérées. Les gens se complaisent dans le malheur des autres et ce n’est pas nouveau, ça a toujours été ainsi et ça le restera. « Plus de musiques pour ce soir ? Vous avez fermez boutique ? » Toujours un peu gênée, Louis se sent alors encore plus mal quand il voit une larme couler le long de sa joue. Panique à bord ! Qu’a-t-il dit ? Ce n’est vraiment pas le truc de Louis de voir une fille pleurer, il ne sait comment s’y prendre et a l’impression que le monde va se renverser à chaque fois. « Hey, pleure pas ! » Oui, il ne trouve jamais les bons mots non plus. Que faire ? Il regarde à droite et à gauche ne sachant pas quoi faire et à qui se vouer pour arranger tout ça. Comme s’il pouvait taper dans la main d’un passant pour qu’il prenne la relève. Non, aller Louis doit surmonter ça et ne pas fuir la queue entre les jambes. Il prend alors une grande respiration, se gratte la tête puis fait un pas en arrière pour ouvrir un chemin à Billie vers le magasin. « Tu veux rentrer ? Tu devrais boire quelque chose. » Non, attend. Elle va le prendre pour un pervers qui tente de la séduire en la faisant rentrer dans le magasin. Mais en même temps Louis ne voit pas d’autres alternatives, surtout en plein milieu d’une rue. Et si elle avait quelque chose de prévue ? Bon et bien elle lui dira et elle s’en ira, Louis l’espère en tout cas. Histoire qu’elle ne passe pas un moment avec lui et raconte ensuite que le propriétaire du magasin de musique est un gros dragueur. Il se reprend donc vite fait avec un petit sourire en essayant de garder son assurance. « Enfin, si tu veux ! Je ne veux pas que tu repartes ainsi, c’est tout. Ce n’est pas vraiment recommandé surtout en soirée et avec ce qu’il s’est passé ses derniers temps… » Oui ça c’est une explication des plus claires ! Ouf, Louis s’en sort finalement. Louis ressort donc les clefs de son magasin et ouvre la porte en se mettant ensuite sur le côté, bras tendu vers l’intérieur, invitant Billie à passer en première.
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Sujet: Re: Rencontre imprévue [Billie] Mer 26 Juin - 8:49
❝ She told me her name was Billie Jean, as she caused a scene. Then every head turned with eyes that dreamed of being the one. Who will dance on the floor, In the round ❞
La journée avait été longue et crevante. Je ne pouvais pas le nier. Peut-être que mon rythme de vie n’aidait pas à ma fatigue. Vous voyez un peu cette logique à vivre sans vraiment dormir assez jusqu’au jour où le corps dit : Stop. Il dit vraiment stop et la fatigue condamné pendant un moment retombes d’un coup. Là, c’était peut-être un peu le cas. En tout cas, je semblais l’amuser ou le faire sourire. C’était cette impression que j’avais alors que je me plaignais d’avoir eue mal à mon coup de soleil. Cet imbécile ? Oui, c’était ce que j’avais tendance à dire. Car un imbécile… cela pouvait passer comme injure mais en fait, pas du tout. Ce n’était qu’un simple adjectif. Et là dans mon mécontentement, je parlais de ses pies, les pipelettes pour être plus précises. Elles ne faisaient dans le fond jamais de pause pour gêner les habitants de la ville. Pas le temps pour faire une pause à Fairhope. Il est bien plus simple de se jeter des bananes… oups des vannes ou des saloperies. Enfin en gros, elles n’avaient rien d’autres à faire et je riais en l’entendant dire qu’il n’écoutait pas. Un peu nerveux sur le coup. Je regardais vers lui en souriant légèrement… « C’est une qualité ! », soufflais-je légèrement et pensant vraiment que c’était plus simple de vivre ainsi. Je crois qu’en général, je suis un peu comme ça enfin j’étais ou je suis, je ne sais plus trop. J'avais perdue l’habitude de vivre dans les petites villes ou tout le monde se connait. De retour à Fairhope, je n’étais pas sûre que se soit la meilleure façon de reprendre une vie : être fragile. Je ne l’étais pas réellement. Il fallait l’avouer. Pas du tout même. Réagir adroitement était une facilité pour moi surtout en ayant vécue à New-York. Faire arrêter mon taxi surtout. Et là, lunatique comme toujours et surtout totalement fatiguée au point ou une sensibilité inconnu faisait face chez moi. Pas tellement, elle était refoulée mais entendre les pies, être fatiguée puis me laisser faire par un dude sur son skate c’était pire pour moi. Oui, la goutte d’eau. Je voulais simplement papoter et parler de sa boutique ou simplement communiquer mais PAF ! Les larmes coulèrent comme si c’était une invitation à la déprime. C’est souvent la fatigue ou la retombée qui en annonce le mal-être, non ? C’est ce que dirait un bon vieux psychologue mais ne soyons pas stupide. C’était bêtement comme ça. Les larmes sortent quand elles en ont besoins et les retenir trop longtemps ne facilitait aucuns êtres humains. Et là, il me disait de ne pas pleurer et je le regardais rapidement sans retenir réellement deux ou trois larmes. Je remarquais le malaise car au fond, je peux comprendre. Pleurer peut être bénéfique mais les gens ne savent jamais quoi faire. Je ne sais aussi jamais quoi faire. Je riais un peu nerveusement. « Désolée ! », soufflais-je légèrement avant qu’il ne recule en me proposant donc de rentrer. Je ne savais pas trop quoi dire. Étais-je ne sécurité ? Je n’en connaissais pas encore assez de lui pour accepter ou pas d’entrer. On ne sait jamais sur quel malade ou tombe mais dans le fond, je savais ou il bossait et surtout ce n’était pas un simple homme que l’on croise en rue qui nous propose des bonbons et une balade en voiture. Il venait quand même de m’aider d’un vol. Ca serait ironique qu’il ai de mauvaises intentions. Mais mon ex n’en avait pas des bonnes un soir. J’étais pro en ironie dans le fond. Je riais un peu nerveusement alors qu’il avançait. J’étais nerveuse oui. Non pas que j’avais peur mais je ne savais surtout pas quoi dire alors que ma tête se faisait des millions de films. Je n’étais pas une enfant dans le fond mais tout de même, j’étais prévoyante. Il se rapprochait mais je ne bougeais pas d’un poil. Je n’avais pas vraiment peur dans le fond. Je penchais la tête alors qu’il me rassurait et haussant doucement les épaules en hochant positivement ma tête et lui souriant. « Je veux bien ! », rentrer ainsi surtout devant ma mère ou risquer de croiser Matthew ce n’était pas une bonne idée. C’est certain. Je souriais rapidement en attendant qu’il ouvre la porte et regardant un peu autour de moi. Je sentais le vent se lever et caresser ma peau. L’irritant un peu sur le coup. Cette vive douleur au coup de soleil. C’était désagréable mais supportable. Je posais mon regard vers lui et passant la première. « Merci ! », soufflais-je doucement en riant nerveusement. « Bah… je ne sais pas si vous… ou tu ? », je levais le paquet. «… aviez ou as mangé mais si tu veux, j’ai de quoi partager. Tu l’as sauvé mine de rien ! », cette hésitation de politesse entre un tu ou vous mais surtout par ce que je ne savais pas aussi comment le prénommer enfin je veux dire. Tu c’est une sorte d’attache que je ne savais pas s’il était fortuit d’avoir avec le proprio de la boutique de musique enfin c’est bizarre mine de rien. Je n’étais pas vraiment offert à d’autres réactions positives actuellement dans le sens où j’avais cette crainte de me rapprocher des gens et de les perdre. C’était terrible d’avoir son cocon par moment et ne se confier vraiment à pas grand monde mais c’était plus simple pour se sentir en sécurité parfois.
Sujet: Re: Rencontre imprévue [Billie] Dim 30 Juin - 2:12
Rencontre imprévue
Louis regarda la nuit finir de tomber su Fairhope. Cette ville, il l’aimait bien, il y avait des meurtres depuis un certain temps c’est vrai, mais à part ce nuage de peur qui stagnait au-dessus de la ville, tout était si calme. Beaucoup de ragots mais les gens sont en générales de bons vivants et plutôt sympa pour la plus part. Billie ne semblait cependant pas vraiment aimer le côté ragot. Mais on ne peut pas en demander trop non plus, Louis le sait, quand une ville est petite, les gens aiment tout savoir sur tout le monde. Pourtant Louis s’en fichait comme l’an deux milles, non franchement, il n’y trouvait rien de satisfaisant que savoir que la voisine avait un amant ou que l’ainé de la maison d’en face était illégitime. Bref, Louis préférait se plonger dans son boulot, dans la musique tout pour ne pas se préoccuper du malheur et bonheur des autres. En face de lui Billie sourit légèrement de savoir qu’il n’écoutait pas tout ça. « C’est une qualité ! » Louis lui sourit en retour aussi, mais ne sachant pas quoi rajouter d’autre. Ni vantard, ni fier de lui forcément, il n’arrivait jamais à donner son accord aux gens quand ils le complimentaient. Il avait horreur de ceux qui le faisait donc il préférait s’en abstenir. Ne fait pas aux autres ce que tu n’aimerais pas que l’on te fasse. Bah c’était un peu ça et Louis suivait cette règle à la lettre. C’est toute philosophie ! Mais comme il l’avait en quelque sorte prévu, son invitation à rentrer fut légèrement hésitée par Billie. En même temps, Louis se mit à sa place, être invitée à rentrer dans un magasin où plus personne n’y est et dont le propriétaire est un homme plus grand et plus fort. Bref, aux vues des évènements qui se sont passés dernièrement ce n’est pas ce qui peut paraître de plus confiant. Cependant Louis n’avait aucune idées derrières la tête, en fait il n’en avait tellement pas qu’au final il ne savait pas ce qu’il faisait vraiment. Tout ce qu’il se disait c’est que rentrer permettrait aux deux jeunes gens de faire plus ample connaissance tout en étant à l’abri. Puis aussi par politesse aussi peut-être. Louis ne se sentait pas de laisser Billie repartir comme ça après un vol et avec un tueur dans les rues. Si jamais il lui arrivait quelque chose alors qu’il était avec elle peu de temps avant, il s’en voudrait énormément. C’est donc pour ça qu’il se lança dans son explication pour la rassurer sur ses intentions. Elle se relâcha avec un sourire et en hochant la tête en regardant Louis, droit comme un i tenant la porte. « Je veux bien ! » Le proprio se relâcha aussi du coup. « Merci ! » Elle lui passa devant pour entrer et Louis la suivit en laissant ensuite la porte se refermer toute seule derrière lui. La clochette sonna à deux reprise face à leur passage consécutif et il leva l’interrupteur sur le mur à côté pour allumer le magasin qu’il venait juste de quitter. Instinctivement il chercha son portable pour contacter Louve et la tenir au courant d’un retard, mais il se raviva en se rappelant qu’elle n’était pas en ville pendant quelques jours. C’était bête, mais se retrouver avec une fille en tête à tête alors que Louve n’était pas là, ça faisait bizarre à Louis. Non pas qu’il comptait tenter quelque chose ou que Billie semblait prête aussi à faire un truc, mais bon c’était son côté fidèle et moralisateur qui parlait.
Il laissa donc Billie s’avancer avant d’aller vers le comptoir en donnant une chaise pour qu’elle puisse s’asseoir. Louis se mit de l’autre côté et s’assit sur son tabouret pivotant. « Bah… je ne sais pas si vous… ou tu ?… Aviez ou as mangé mais si tu veux, j’ai de quoi partager. Tu l’as sauvé mine de rien ! » Louis regarda le paquet que Billie lui montra et aussi celui qu’il avait sauvé il y a quelques minutes. Il se retint de rigoler devant l’hésitation de la jeune fille à le tutoyer. Mais au final, lui-même l’avait tutoyé sans y penser. Il passa sa main dans sa chevelure ébouriffée en souriant. « Tutoie moi Billie, je n’aime pas vraiment qu’on me vouvoie… Et bah… Oui aller, je vais t’en piquer un peu mon héroïsme a un petit prix quand même ! » Il lui fit un clin d’œil pour montrer l’ironie de la phrase et sentit son portable vibrer dans sa poche arrière. Il le prit et regarda le message. « Et beh dis-donc une preuve de violence ? » numéro inconnu mais Louis comprit facilement qu’il s’agissait de la personne de Fairhope qui s’amuse à envoyer quelques menaces ou messages étranges aux habitants depuis peu. Impossible pour lui de savoir qui c’est, s’ils sont plusieurs et surtout le but de ses messages. Il comprit le sens du sien mais avalant sa salive il posa son portable sur le comptoir et regarda Billie en levant les yeux. « Bon… Je te laisse déballer tout ça, je vais nous mettre un peu de musique. » Il se leva pour se diriger vers un bac rempli de vinyles et en consulta bien dix avant de se décider. Il en sortit un et ne le lâchant pas des yeux, comme si c’était un trésor qui risquerait de s’évaporer s’il ne fait pas attention, Louis se dirigea vers le lecteur vinyle et le plaça. Il lança ensuite la mélodie avec ce petit timbre grésillé qu’il aimait tant. C’était l’album de Ray Charles, un jazzman que Louis aimait beaucoup, un sacré phénomène cet homme. Il regarda ensuite Billie avec un petit air enjoué et revint s’asseoir en face d’elle. « J’espère que ça te vas et si tu me dis que tu n’aimes pas… Je serais indulgent allez ! » Il sourit en rigolant légèrement puis baissa son regard sur le manger. « Alors qu’est-ce que tu as de beau ? » Louis ne comptait pas vraiment lui manger son repas, la pauvre, il n’allait pas l’empêcher de manger à sa fin, cependant il était de bonne humeur, assez pour passer un moment agréable avec cette jeune fille.