— Comment trouvez-vous Fairhope ?
Bon si on ne tient pas en compte de tous les meurtres et de la paranoïa sur ces meurtres, la ville est sympa et agréable. Je m'y sens bien. Cela ressemble un peu aux villex qu'on peut voir dans les séries. Avec les beaux quartiers résidentielles et les belles maisons. Un cadre idyllique quoi. Vivre ici, c'est vraiment extraordinaire, si on oublie encore une fois les meurtres qui s'y sont produit- et ça me ferait presque oublier ma Russie natale. Pour rien au monde, je partirais d'ici.

— Ou étiez-vous au moment des meurtres ?
J'étais en ville, en même temps je ne vois pas où j'aurais pu être. Après, je ne sais pas où j'étais précisément. J'étais peut-être de service au restaurant, chez moi ou alors en soirée. Franchement, je ne me rappelle plus du tout. A part, pour le meurtre qui a eu lieu le jour de Noël. J'étais en train de le fêter avec mon frère et Alexey. Enfin, je pense que tout le monde sait où il était pour ce jour-là.

— Connaissiez-vous les victimes ?
J'en connaissais quelques-unes. Enfin pas personnellement, juste comme ça. De vue ou de réputation. Par exemple pour Juillio, j'avais postulé pour devenir serveuse dans sa pizzeria, mais c'est tout. Je ne les connaissais pas spécialement.

— Connaissiez-vous le shérif ?
Qui ne connait pas le shérif ? Je n'habite ici que depuis huit ans, mais je le connaissais. Enfin de réputation. Je n'ai jamais eu la 'chance' de me faire arrêter par lui. Je le voyais de temps en temps lorsqu'il faisait ses patrouilles, mais c'est tout, je ne vois pas quoi d'autre à rajouter.

— Pourquoi pensez-vous qu'il est innocent ?
Je ne le connaissais pas personnellement, mais d'après ce que j'ai entendu dire, ce n'est pas le genre de personne à vouloir tuer quelqu'un et encore moins sa femme. Je sais que l'habit de fait pas le moine, mais quand même je doute fortement qu'un homme comme lui ai pu tuer toutes ces personnes.

— Avez-vous des soupçons sur le véritable tueur ?
Je ne sais pas du tout qui peut être le véritable tueur. Un schizophrène peut-être. Enfin après tout ce n'est pas mon devoir, c'est celui de la police. Mais comme, ils pensent qu'ils ont arrêtés le bon tueur, je doute qu'on le sache un jour.

— Avez-vous déjà reçu un petit mot de Cards your lies ?
Pour l'instant non, et franchement, j'aimerais ne pas en recevoir du tout.

— mon petit prénom • anaïs
— je viens de ? • d'un pays où on porte un béret et où on se promène avec une baguette sous le bras
— je me présent en bref • anaïs, 20 ans, âge mental : 5 ans et j'attends toujours ma lettre pour aller à poudlard, je me cache dans les armoires pour aller à Narnia et j'attends une cabine de police bleue devant ma maison, ça vous va comme brève description ?
— j'ai trouvé(e) le forum comment ? • grâce à ambre
— mes première impression • LE DESIGN EST SPLENDIDE ET LE CODAGE AUSSI BREF JE SUIS AMOUREUSE
— je me connecte touts les ? • tous les matins ou tous les soirs
— je suis trop pressé de ? • de rp, de flooder, de m'amuser
— chatbox, jeux ou flood ? • les trois
— suis-je timide ? • je suis timide au début et puis après je le suis moins ouais, je sais ma réponse est très claire ...
— ma fiche avance, elle est ? • terminée
— j'ai une/des question/s • je n'ai pas de questions
— le code du règlement • two can keep a secret if one of them is dead
— mon groupe • la vodka c'est la vie
— et un dernier mot ? • mot non plus sérieusement J'AIME DÉJÀ CE FORUM

Je devais me préparer. Et assez vite. Sinon j'allais être en retard au travail. Et je n'avais pas vraiment envie. Mon patron n'était pas tendre avec les employés qui n'arrivaient pas à l'heure. Et je l'avais bien vu lorsque certains de mes collègues, enfin ex-collègues, arrivait en retard. Bon d'accord, ce n'était pas pour des retards de cinq minutes qui avait lieu une ou deux fois, mais je n'avais vraiment pas envie d'avoir un avertissement qui pourrait me conduire à un futur licenciement et donc perdre la seule source de revenue qui pourrait éventuellement m'aider à reprendre d'éventuelles études. Je regardais l'heure sur mon portable. Il était un peu plus de seize heures. Je commençais à dix-huit heure. J'avais vingt minutes de trajet pour me rendre à mon lieu de travail. Il me restait donc un peu plus d'une heure et demie pour pouvoir me préparer. C'était largement faisable ! Et puis comme je le dis toujours, il faut penser que tout est possible pour réaliser l'impossible ! Et puis quelle idée aussi, d'aller à une fête alors que je dois travailler le lendemain. Enfin c'est peut-être aussi une mauvaise idée d'avoir un peu trop bu et de s'être couchée habiller et encore maquillé et en ne mettant pas le réveil. Résultat de tout ça : Anya le panda le retour. Plus jamais je recommencerais. Plus jamais. J'avais mon programme en tête. Je devais d'abord aller dans la salle de bain pour prendre une douche pour me réveiller un peu et surtout pour me rendre une allure un peu plus humaine. Ensuite je devais aller à la cuisine pour pouvoir manger quelques, parce que travailler le ventre vide ce n'est absolument pas possible, surtout quand on travaille dans un restaurant. Et pour finir, je prends ma voiture et direction le travail !

Je me précipitais vers la salle de bain. Vu l'heure qu'il était, j'étais à peu près sûre de pouvoir me préparer assez rapidement. Ni Robyn, ni Leyanah étaient là, donc je pouvais prendre tout mon temps dans la salle de bain. Enfin même en sachant, que je pouvais un peu traîner pour pouvoir me préparer correctement, j'allais quand même me dépêcher. Non pas, parce que j'avais peur d'être en retard – je savais que j'avais largement le temps même en paressant un peu dans la salle de bain – mais parce que j'étais une vraie pile électrique. Je ne peux pas rester en place plus de cinq minutes. Une fois l'étape de la salle de bain terminée, je courais - et ce n'était pas une expression - vers la cuisine. Prendre un petit-déjeuné n'est peut-être pas vraiment une bonne idée lorsqu'il était un peu plus de dix-sept heure. Je n'avais plus que quelques dizaines de minutes pour terminer de me préparer. Enfin là, c'était plutôt pour manger. J'attrapais des paquets des gâteaux dans les placards et des restes dans le frigo. Si mon frère était là, il m'aurait certainement dit que je devais me calmer, d'arrêter de bouger dans tous les sens, que ce n'était pas bon pour moi - enfin pour mon pauvre petit cœur, enfin ce n'est pas vraiment le mien d'ailleurs, mais bon grâce à lui je suis en parfait santé et je peux courir sans être fatiguée rapidement, enfin ça je le faisais aussi avant que j'avais mon propre cœur, c'est sans doute pour ça qu'il s'est 'usé' un peu trop vite je crois - et il m'aurait certainement fait une remarque sur la couleur de mes cheveux. Je ne comprenais pas pourquoi il n'aimait pas cette couleur. Je trouvais que cette couleur m'allait bien. Alexey m'a dit que ça m'allait bien en tout cas. J'ai eu une absence de quelques secondes en pensant à Alex'. Et rien qu'en pensant à lui, j'avais senti mes joues être en feu. Comment cela se pouvait-il que je me comporte comme une stupide adolescente qui est contrôlée par ces hormones après tout ce temps. D'accord, ça fait dix ans que je suis amoureuse de lui. DIX LONGUES ANNÉES. Et je me comporte comme une de ces adolescentes niaises. Et le pire dans tout ça, c'est que je n'ai pas l'impression qu'il remarque tout ça. Enfin non, ce n'est pas le pire ça. Le pire du pire, c'est qu'il ne remarque pas mon comportement et qu'en plus de ça Robyn n'arrête pas de faire des allusions. Et à chaque fois, ça me perturbe encore plus. Je deviens aussi rouge qu'une tomate, une écrevisse ou un autre objet/animal de couleur rouge.

Je sortis immédiatement de mes pensées pour regarder l'heure sur mon téléphone. Et il était temps pour moi de partir au travail. J'avais mangeé quelques petits trucs, mais je n'allais pas tenir tout mon service. Je pris un paquet de gâteau ou de bonbons, je ne sais pas trop ce que c'était, et le mis dans mon sac. J'allais le manger sur la route. Je n'avais vraiment pas envie d'aller au travail. Enfin il fallait que je sois heureuse d'avoir un travail déjà. Je n'ai que mon diplôme du lycée après tout et ça ne m'offre pas grand-chose comme travail. Je n'avais que dix-huit ans lorsque je suis arrivée aux États-Unis, j'avais terminé le lycée et je ne pouvais pas m'offrir le luxe d'aller à la fac. Déjà que mon frère a réussi à payer ma greffe, alors je me voyais mal lui demander de payer mon entrée à la fac. Alors j'ai commencé à travailler. Et peu d'employeur veulent embauché, une jeune femme de dix-huit, avec comme peu de diplôme et ayant un fort accent étrange. Je n'avais peut-être pas envie d'aller travailler et pourtant je devais le faire. Gagner de l'argent pour pouvoir payer un peu les factures et mettre de l'argent pour une éventuelle rentrée à la fac, enfin pour l'instant il n'y a pas grand-chose, voilà pourquoi je devais à tout prix aller au travail. Et lorsque je suis arrivée au restaurant, j'étais un peu en avance. Je savais que c'était totalement possible de me préparer en moins d'une heure et demie.